C’est le lundi 11 avril que la ministre d’Etat en charge du Portefeuille, Adèle Kayinda, a choisi pour procéder au lancement des audits de gestion dans les entreprises publiques sous sa tutelle, ainsi que les sociétés d’économie mixte. Une occasion pour elle de rendre hommage au chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, pour toute l’attention qu’il ne cesse de porter sur le secteur du Portefeuille de l’Etat qu’il considère à juste titre comme le principal levier du développement économique et social de notre pays, une fois réunies les conditions de bonne gouvernance des entreprises publiques et des sociétés d’économie mixte qui les composent.
Par la même occasion, elle a exprimé sa très haute considération à la personne du 1er ministre et chef du gouvernement, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, pour la direction qu’il imprime avec clairvoyance et perspicacité, à l’action du gouvernement central dont elle fait partie et au sein duquel elle chapeaute le ministère du Portefeuille.
Pour Kahinda, ces audits n’ont rien à voir avec la chasse aux sorcières, mais sont plutôt une nécessité et une obligation pour tout mandataire public, de rendre compte de la gestion de la chose publique.
En outre, a-t-elle martelé, ils s’inscrivent dans le cadre des prérogatives qui incombent à son ministère, consistant à évaluer, contrôler et redresser les entreprises afin de garantir à l’Etat actionnaire, les revenus générés par son portefeuille et contribuer ainsi de manière substantielle, au budget de l’Etat. Dans ce domaine, «il vous est encore présent à l’esprit, des critiques sur les mauvaises performances managériales retenues à l’encontre de certains gestionnaires et qui ont conduit à la prise des mesures conservatoires contre ces derniers», a-t-elle rafraîchi la mémoire à ses interlocuteurs les plaçant ainsi devant leurs responsabilités.
On rappelle que ces mesures se rapportaient essentiellement à la suspension de certains mandataires publics qui se sont trouvés dans la situation d’indélicatesse.
A l’en croire, ces audits déboucheront sur des sanctions, positives ou négatives qui feront que des mandataires en situation de détournement, seront obligés de rembourser l’argent détourné. En attendant les moyens à mettre à la disposition des auditeurs et les termes de référence y relatifs, la ministre a demandé aux mandataires publics présents dans la salle, c’est-à-dire les présidents des conseils d’administration et les directeurs généraux de les recevoir en leur facilitant la tâche pour un aboutissement heureux de ce travail.
HO