La RDC participera aux 9èmes Jeux de la Francophonie prévus à Kinshasa au mois d’août de l’année en cours et aux Jeux panafricain de la Jeunesse au Caire, en Egypte. Déjà, les sélections de différentes disciplines sportives concernées sont à pied d’œuvre pour préparer ces deux rendez-vous. La Fédération nationale congolaise de judo (FENACOJU) s’est elle aussi mise dans le bain en confiant le travail à Me Mbala, entraîneur national, pour l’encadrement des judokas sélectionnés (filles et garçons) pour leur permettre d’améliorer leur forme. Cependant, Me Mbala se plaint de manquer manquer de tout, même du strict minimum. Il considère que «le judo est un sport difficile. Le pays a besoin de résultats, il est plus que temps de mettre à notre disposition tout ce qu’il faut pour nous permettre d’atteindre notre objectif. Nous sommes pratiquement abandonnés. Il y a même l’athlète Cédric Kalonga, résidant en Belgique qui est arrivé par ses moyens pour défendre les couleurs nationales. Et puis, nous ne sommes nullement motivés. Ailleurs, les entraîneurs sont grassement rétribués pour moins que ce que nous faisons. Que le gouvernement nous prenne en charge, qu’il ne s’occupe pas prioritairement du football, le judo est capable de ramener des résultats probants au pays», a-t-il déclaré.
L’autre point d’achoppement, c’est l’absence remarquée du directeur technique national (DTN), Me Pija Bondele, aux entraînements dispensés par Me Mbala. Pourtant présent à Kinshasa, le DTN préfère suivre ces activités de loin. On raconte que l’entraîneur national (Me Mbala) ferait les frais du dysfonctionnement constaté au niveau de la FENACOJU, qui aurait un délai de 15 jours pour organiser les élections à cette fédération qui tendrait vers le bicéphalisme. Autrement, le judo congolais serait suspendu de toutes les compétitions tant nationale qu’internationale.
HERMAN MALUTAMA