Comme son patronyme l’indique (Masuama ou ce qui reste caché en dialecte kikongo), apparemment, Me Rodrigue Masuama Ndangi Devis «Wolf» cachait bien ses projets en attendant le moment propice pour les dévoiler.
Après plus d’un mois passé en dehors du pays, loin des siens, l’initiateur et président de la Fédération congolaise de combats libres (FCCL) est rentré en RDC au terme d’un périple de plusieurs semaines aux Emirats Arabes Unis (EAU), dans le cadre de son domaine de prédilection, mais aussi et surtout des activités philanthropiques en faveur de la jeunesse. A ce jour, Me Rodrigue Masuama est compté désormais parmi les rares investisseurs étrangers sérieux en ordre avec la législation en la matière aux Emirats. A ce sujet, il a brandi sa licence officielle et son visa en tant qu’investisseur ainsi que son autorisation de résidence délivrés par les autorités de Dubaï. Des documents dont l’obtention requiert plusieurs années.
«Avec les responsables sportifs des EAU, il s’agissait de la concrétisation du projet de création d’une organisation internationale d’arts martiaux modernes aux EAU. A l’instar des USA qui ont «UFC», les EAU, représentés par Me Rodrigue Masuama auront la Gulf Figthers Championship (GFC) pour la promotion des adeptes congolais des arts martiaux modernes. Hormis le football, nous allons aider tout le monde à atteindre le summum. La GFC s’occupera non seulement des amateurs, mais aussi des professionnels qui pourront y accomplir une carrière sportive exceptionnelle. En tout cas, les ambitions doivent être exploitées», a-t-il expliqué avant de citer deux anciens présidents de la RDC (le maréchal Mobutu et M’Zée Laurent-Désire Kabila) qui avaient déclaré la même chose, mais en des termes différents : «moto na moto abongisa (Mobutu) et que chacun de nous se prenne en charge (LDK)».
«La FCCL à travers ma personne se sacrifiera toujours dans sa lutte contre la pauvreté, toute forme de velléité et, surtout, contre l’immigration clandestine, un fléau qui décime les populations africaines. Nous voulons être l’exemple, les meilleurs, pour la jeunesse congolaise, africaine et, pourquoi pas, planétaire, qui peuvent compter sur la FCCL pour sa sécurité, son développement et sa promotion. La jeunesse congolaise en général et africaine en particulier se trouve dans l’obligation de quitter ce monde velléitaire et travailler pour le développement de leurs nations respectives. Si l’on ne s’y met pas, rien ne marchera», a-t-il exhorté.
Championnat d’Afrique centrale
Quant au prochain championnat d’Afrique centrale d’arts martiaux modernes prévu à Kinshasa au courant de ce mois de décembre, Me Wolf a précisé que la FCCL attendait le matériel. «Dès qu’il sera en notre possession, on vous invitera pour vous présenter le programme officiel. Pour l’instant, on ne peut pas vous donner une date fixe. Grâce à Dieu, Congolais comme étrangers amoureux des arts martiaux modernes vivront des combats inédits avec la participation des athlètes des pays de la Zone 4».
Polyglotte (Me Rodrigue Masuama parle parfaitement l’anglais, l’arabe, le portugais et le français), il a répondu aux préoccupations de la presse des projets qu’il envisage de développer. Pour le développement et la promotion des arts martiaux modernes en RDC, nul doute que l’on doit compter avec et sur Me Wolf Rodrigue Masuama N’dangi Devis qui, cette fois-ci, veut aller plus loin. Il vise l’international. Des parents des athlètes qu’il encadre peuvent faire confiance à cet homme dont le palmarès est tout aussi impressionnant qu’élogieux.
HERMAN MALUTAMA