Me «Wolf» Rodrigue Masuama Ndangi Devis, initiateur et président de la Fédération congolaise de combats libres (FCCL), n’a pas commémoré avec les siens les 13 années de l’existence de cette instance sportive. Toujours visible dans les avenues de Kinshasa et au dojo du FCCL à N’Djili, Me Rodrigue a subitement disparu des «radars» depuis pratiquement un mois, alors que dans les jours à venir, il devra s’assurer de l’organisation effective du championnat d’Afrique centrale des arts martiaux modernes prévu à Kinshasa au courant de ce mois de décembre 2021.
Bien introduit à la FCCL et considéré comme l’éminence grise de cette fédération, Antoine Bolia Yende du quotidien kinois L’Avenir a démenti les rumeurs sur la disparition du Maestro «Wolf» tel que distillées par les réseaux sociaux. Par les mêmes canaux, il en a profité pour annoncer plutôt son retour imminent au pays. «Me Rodrigue séjourne en dehors du pays pour des raisons professionnelles. On le reverra au pays dès que possible, certainement avant la date fixée pour le championnat d’Afrique centrale. Me Wolf est un dirigeant sérieux qui ne peut se soustraire à ses obligations. Il a pris officiellement des engagements qu’il est tenu de respecter. Il y va de son honneur, de sa crédibilité ainsi que ceux de notre pays, la RDC, que l’on doit prendre au sérieux», a déclaré Boyena.
On rappelle que c’est depuis le 16 novembre 2008 que la FCCL a un statut juridique. Elle a été officiellement légalisée sous le numéro MJS/SG/2100/003/2008 par l’ancien secrétaire général aux Sports et Loisirs, Fan i Yind Mushid. Et depuis lors, Me Rodrigue Masuama s’emploie tant bien que mal à développer et à promouvoir les arts martiaux modernes, ainsi que la formation des futurs grands champions congolais de la spécialité, étant donné que cette formation «constitue la base des connaissances».
Le palmarès de Me Rodrigue Masuama est tellement impressionnant et élogieux qu’il est absurde de le remettre en question. Beaucoup ne comprennent pas pourquoi 14 ans après, alors que la fédération a pris de l’envergure, l’on continue à lui mettre des peaux de bananes en distillant des rumeurs sur sa prétendue disparition. Pourtant, tout le monde sait que Me Rodrigue a un domicile connu, sa résidence et le siège de son dojo.
Il collabore ouvertement avec les services de l’Etat, particulièrement avec le ministère des Sports et Loisirs comme membre du mouvement sportif congolais (président de l’une des fédérations sportives nationales crédibles).
Sur le plan privé, Me Rodrigue est un opérateur économique honnête et prospère. Ce qui lui permet de s’absenter de temps à autres du pays, pour raison d’affaires.
HERMAN MALUTAMA