Lorsqu’il y a 13 ans, le 16 novembre 2008, Me Rodrigue Maswama Ndangi Devis «Wolf» donnait le go du démarrage des activités de la Fédération Congolaise de Com- bats Libres (FCCL), personne, surtout parmi ses pairs, ne lui donnait beaucoup de chances. Au contraire, nombreux parmi ces derniers lui souhaitaient d’échouer dans son entreprise. A ce jour, tout est fait pour l’écarter de ce milieu des sports de combat. Aujourd’hui, 13 ans après, le jeune spécialiste d’arts martiaux fait l’objet de toutes les sollicitations de la part de ceux-là mêmes qui le combattaient jadis, mais aussi des parents qui orientent volontiers leur progéniture vers le dojo de la FCCL, qui est comptée désormais parmi les grandes fédérations sportives nationales viables. La FCCL a pris de l’envergure et entre ce mardi 16 novembre 2021 dans sa quatorzième année d’existence. On rap[1]pelle que c’est l’ancien secrétaire général aux Sports N’Fan iYind Mushid qui avait signé le certificat d’enregistrement n° MJS/SG/2110/003/2008 au profit de la FCCL. Me Rodrigue a révélé qu’il a eu l’initiative de créer la FCCL depuis 2002, mais qu’il s’est buté au manque de moyens financiers pour concrétiser sa démarche. Champion de «full contact», Me Wolf s’est, depuis lors, employé à changer l’image péjoratif du sport de combat et aide la société à améliorer la conduite des sportifs. «Un bon sportif doit toujours désobéir à un ordre mal donné et ne pas contribuer à la destruction. Il est appelé à compatir et non à détruire», a-t-il déclaré. Pendant ces 13 années d’existence le président de la FCCL n’a pas que connu de bonnes choses. Il a eu à livrer des luttes sans merci contre des personnes malveillantes qui avaient tenté d’utiliser la fédération à des fins louches ou pour se faire de l’argent sous le couvert, malheureusement, de certains services de l’Etat, à l’instar de la division urbaine des Sports et loisirs (DUSL). Mais, très vigilant, le dirigeant de la FCCL réussit à déjouer la manœuvre et éviter ainsi un bicéphalisme à la tête de la fédération. On retiendra aussi qu’altruiste, Me Rodrigue s’est toujours dévoué pour aider les autres, à l’instar de Me Baygon Bombomba (l’autre déstabilisateur) qu’il a aidé à atteindre Johannesbourg pour A LA VEILLE DE L’AN 14 D’EXISTENCE DE LA FCCL On veut écarter Me Rodrigue Maswama son combat contre le Sud-africain Ruuan Potts. Cela, malgré les réticences des autorités et de l’administration des Sports. Combat que Me Baygon avait perdu d’ailleurs. Et, c’est ce compatriote (Me Maswama) que l’on continue à combattre jusqu’à présent. Antoine Bolia Yende du quotidien « l’Avenir », Mamie Lugambo de «Digital Congo» et Arlette Butela présentement à « Télé 50 », mais à l’époque à la « RTGA » sont les trois journalistes sportifs qui ont été les témoins privilégiés de tous ces événements Soucieux de l’avenir de sa discipline sportive et de sa fédéra[1]tion, Me Rodrigue Wolf projette d’organiser régulièrement des séminaires de haut niveau animés par des experts étrangers, pour sa vulgarisation, ainsi que des galas, pour intéresser de plus en plus des Congolais à la pratique des combats libres. Ceci pour dire qu’à la FCCL, la formation constitue la base des connaissances. Tandis que le matériel est indispensable pour développer la discipline. Dimanche 7 novembre dernier au Dojo de la FCCL dans la commune de N’Djili, on s’est rendu compte qu’à peine mise sur pied, cette fédération est déjà citée en exemple à cause du sérieux et de l’honnêteté de son dirigeant, qu’on a trouvé en pleine séance avec la multitude d’athlètes qui composent son écurie, dont les tout jeunes sont âgés de plus ou moins 5 ans, tandis que les plus âgés nagent autour de 21 ans. D’emblée, le président de la FCCL s’est confié: «C’est avec eux que nous souffrons depuis 13 ans. Ils sont avec nous et grandissent avec nous. Ils sont hyper disciplinés car sans elle, on ne peut pas aller loin. Notre ambition est de faire de ces jeunes des grands champions de combats libres, qui doivent bénéficier dument des avantages du Trésor public. Nous devons travailler pour notre pays, parce que, s’en aller vers d’autres horizons est une perte pour la nation et pour l’Afrique. Que celui qui veut nous assister soit le bienvenu, mais pas pour faire la politique. La FCCL est apolitique. Nous, c’est le sport, les combats libres et notre premier sponsor c’est Dieu», a-t-il déclaré, avant d’expliquer la présence d’une équipe médicale sur les lieux : « Il faut protéger les athlètes car pour nous, leur santé est d’une importance capitale. Par ailleurs, le peu que l’on remet à ces enfants leur permet de prendre un pain et un jus après les entraînements parce qu’on ne veut pas d’indigents à la FCCL». L’autre pari de Me Ro[1]drigue Maswama L’autre pari de ce spécialiste d’arts martiaux c’est l’organisation programmée du championnat d’Afrique centrale des arts martiaux modernes dans la capitale congolaise au mois de décembre prochain. Avec l’organisation de cette compétition à Kinshasa, la RDC sera visible sur le plan international. Cette compétition aura comme conséquence l’afflux de pratiquants de ces arts au plan sportif, mais constituera aussi un phénomène incontournable et une activité génératrice de revenus et pourra aussi favoriser le tourisme de masses. Me Rodrigue Wolf Maswama en a profité pour mettre en évidence les matériels et équipements modernes appropriés (cage et ring) répondant aux normes internationales admises. Les mêmes équipements modernes serviront aussi au championnat d’Afrique centrale. Nul doute que dans les mois à venir, sous la houlette de Me Wolf Rodrigue, la RDC produira des grands champions d’arts martiaux modernes. Ce à quoi s’attèle le président de la FCCL. Finalement on retient donc que mardi 16 novembre 2021, Me Wolf Rodrigue Maswama Ndangi Devis et la FCCL célébrerons les 13 ans de l’existence de cette fédération.
HERMAN MALUTAM