Entrée en production cette année, la mine de cuivre Kamoa-Kakula va permettre à la RDC de bousculer la hiérarchie mondiale des producteurs du métal rouge. Pour le moment, tout se passe comme prévu, sinon mieux, pour Ivanhoe et les parties prenantes au projet.
En RDC, la grande mine de cuivre Kamoa-Kakula devrait voir sa production augmenter au deuxième trimestre 2022 pour atteindre 400.000 tonnes/an. Initialement prévue pour le troisième trimestre de l’année prochaine, l’entrée en service de l’usine de concentration de phase 2, censée doubler les rendements du projet, surviendra avec quelques mois d’avance.
Dans une mise à jour opérationnelle publiée mardi 12 octobre, la compagnie minière canadienne Ivanhoe Mines et son partenaire chinois Zijin Mining ont annoncé que la construction de l’usine se déroule plus rapidement que prévu. D’une capacité de 3,8 millions de tonnes par an, elle est la copie conforme de l’usine de concentration de la phase 1 du projet déjà en service.
Fin septembre, Kamoa-Kakula disposait de stocks de minerai de 3,66 millions de tonnes titrant 4,73 % de cuivre, qui serviront à soutenir la montée en puissance du nouveau concentrateur jusqu’à ce qu’il entre en phase de production stable au cours de l’année 2022.
Rappelons qu’Ivanhoe Mines exploite depuis mai dernier la mine de cuivre Kamoa-Kakula, où un investissement d’environ 17 milliards USD est censé en faire la deuxième, voire la plus grande mine de cuivre au monde dans quelques années. A court terme, la mine devrait déjà aider le pays à dépasser sa production de l’année dernière qui était de 1,59 million de tonnes. La RDC est bien partie pour réaliser cette performance puisqu’elle a déclaré des ventes totales de 871.956 tonnes pour le compte du premier semestre 2021.
AVEC AGENCES