Martin Fayulu et Adolphe Muzito ont été embarqués de force par la police et reconduits au siège de Nouvel élan, parti politique d’Adolphe Muzito tandis que leurs sympathisants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes avant même le début de la marche initiée par la coalition Lamuka et le regroupement NOGEC.
L’événement s’est déroulé mercredi 15 septembre dans l’avant-midi à la place Pascal, dans la commune de Masina.
Par ailleurs, dans cette partie de la capitale, Tshangu, des militants ayant voulu braver l’interdiction de cette manifestation par l’hôtel de ville ont été dispersés. Le bilan partiel de la marche selon les organisateurs fait état de plusieurs militants interpellés, dont Prince Epenge, cadre de Lamuka.
Fayulu, Muzito et Mutamba avaient projeté d’organiser cette manifestation à travers tout le pays pour notamment exiger la dépolitisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
En outre, le siège de Nouvel Elan d’Adophe Muzito à Mbandaka (Equateur) a été saccagé au cours de la même matinée à en croire Blanchard Bongomba, secrétaire général de cette formation politique.
Le commissaire divisionnaire adjoint de la Police nationale congolaise (PNC) de Kinshasa, Sylvano Kasongo, avait prévenu mardi que toute personne qui tenterait mercredi de manifester sur la place publique trouverait la police sur son chemin.
Au terme de négociations avec les organisateurs, le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, avait en effet autorisé cette marche pacifique mais à la date de vendredi 17 septembre.
JM