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Politique

TRIBUNE : Le regard d’un acteur politique sur la Cenco

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La désignation du président de la CENI conditionne l’autodétermination du peuple congolais. C’est une occasion à ne pas rater si on veut donner du sens au combat des patriotes congolais comme le Héros national Patrice-Emery Lumumba.
Bien que religieuse, la CENCO est une organisation éminemment politique qui ne peut donc pas du tout être neutre. On ne doit par conséquent pas la confondre avec les curés et les abbés, dont la foi et l’altruisme témoignent de leur proximité avec les enseignements du Christ.
Ainsi, la pratique de la théologie de la libération par des jeunes prêtres en Amérique latine et ailleurs, notamment ici en RDC, est souvent réprimée par la hiérarchie de l’église. La pratique de la foi religieuse n’est pas la même au sommet et à la base de cette confession religieuse car lorsque la base vit pleinement sa foi et s’efforce, autant que faire se peut, de respecter les lois divines, le sommet y ajoute une dimension politique prépondérante.
Pour qui roule la CENCO ?
On peut considérer les évêques comme des bi-nationaux. Ils sont des ministres du Saint-Siège (Vatican) nommés discrétionnairement par le Pape à qui ils jurent loyauté et fidélité et rendent compte avant d’être Congolais car ce n’est pas le peuple qui les a élus. Ils n’ont donc pas de comptes à lui rendre. Même les plus fidèles d’entre les catholiques n’ont pas le pouvoir de révoquer un évêque dont ils ont à subir parfois des diktats et les oukases venant de Rome et pris pour des objectifs que seul le Saint-Siège connaît et qui leur sont dans certains cas totalement étrangers.
On peut rappeler les passages de Thomas Periello, alors envoyé spécial des États-Unis dans la région des Grands-Lacs, au Vatican, suivis par des convocations à Rome des membres de la CENCO. Ou de leurs multiples voyages en Belgique, en France, en Suisse et aux Etats-Unis, ainsi que des réunions par visioconférence avec le Conseil de sécurité de l’ONU en plein dialogue politique du Centre interdiocésain. Qu’allaient-ils chercher au juste dans ces pays alors que les Congolais discutaient «entre eux» pour trouver des solutions négociées à leurs problèmes? A chacun de leur retour au pays, les prélats, gonflés à bloc, se laissaient aller même à proférer des menaces à l’encontre des autorités congolaises. Ce fut le cas du fameux «plan B» brandi par l’alors archevêque de Mbandaka-Bikoro, actuel cardinal Ambongo devant les participants médusés aux négociations du Centre interdiocésain. Jamais on les voit se rendre en Chine ou à Moscou par exemple.
Le Vatican, un État presque comme un autre
La cité du Vatican est un État à part entière avec un chef d’État, un gouvernement, une armée (la Garde suisse), une banque centrale et des représentations diplomatiques aux quatre coins du monde. Elle avait sa propre monnaie jusqu’à l’introduction récente de l’Euro et a encore le pouvoir de battre ses propres euros, jusqu’à une certaine limite fixée de commun accord avec les autorités monétaires européennes.
Sur le plan de la géopolitique, cette petite mais néanmoins très influente entité étatique s’aligne sur la sphère occidentale, d’où le surnom de «patriarche de l’Occident» accolé au souverain pontife. Il défend donc les intérêts occidentaux comme on l’a vu à travers le rôle joué par le Pape Jean-Paul II dans l’effondrement du bloc soviétique.
L’enjeu RDC
On sait qu’à l’heure actuelle, les occidentaux entendent maintenir coûte que coûte leur contrôle sur ce géant en ressources naturelles qu’est la RDC.
Comment le faire autrement qu’en ayant la main-mise sur les commandes du pays ? Et comment y parvenir autrement qu’en plaçant des marionnettes au sommet de l’Etat ?
C’était la raison d’être des messes noires célébrées avant les scrutins électoraux de 2018 par certaines puissances occidentales à l’île de Gorée (Sénégal), à Genval (Belgique), et à Genève (Suisse). Le but poursuivi n’était autre que d’identifier l’homme-lige pouvant fédérer les autres acteurs politiques et sociaux autour de son nom pour l’adouber grâce à d’importants moyens financiers et des soutiens diplomatiques ainsi qu’un lobbying agressif par médias globaux interposés.
C’est pour revenir à ce schéma bouleversé par le stratège taciturne Joseph Kabila en 2018 et faire élire leur cheval en 2023 qu’ils s’évertuent à contrôler la CENI.
La centrale électorale pourra ainsi servir de rampe de lancement, notamment pour proclamer au besoin des résultats même différents de ceux issus des urnes, ce qui permettra de brouiller les cartes en créant une confusion à l’ivoirienne au cas où la marionnette n’obtiendrait pas suffisamment de suffrages. Un coup de pouce (de force?) pourra toujours aider à récupérer la situation.
C’est la raison pour laquelle la CENCO s’agite autour du ‘‘profil idéal’’ du candidat devant être désigné à la tête de la CENI : un individu suffisamment ‘‘courageux’’ pour proclamer les résultats même fallacieux.
Cela fait apparaître le caractère de bras séculier des occidentaux de la CENCO qui tient à donner à ses maîtres à penser de toujours les moyens de leur puissance. Ce contrôle de la RDC passe également par d’autres institutions.
C’est à mon avis la réalité de la situation et des enjeux. La classe politique et sociale congolaise doit donc se départir de sa candeur habituelle devant les ‘‘nokos’’ et autres partenaires traditionnels car, comme l’a dit le général De Gaulle, les pays n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts.
Tout doit être fait pour que n’accèdent aux commandes du pays que des personnalités librement choisies par le peuple. 60 ans après l’indépendance, il faut qu’on en finisse avec ces leaders incapables de prendre en pleine autonomie des décisions déterminantes pour l’amélioration des conditions de vie de leurs compatriotes et l’émergence de leur pays.
La question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir d’où vient ce droit de veto que la CENCO s’adjuge au mépris de la loi congolaise qui prévoit que la désignation du président de la CENI relève non pas d’une mais de toutes les confessions religieuses régulièrement enregistrées en RDC.
Si un tel droit de veto existe dans la charte des confessions religieuses, il est temps de l’en élaguer sans délai pour inconstitutionalité et illégalité car il donnerait en plus un pouvoir exhorbitant sur l’avenir de notre pays à une association confessionnelle dont il est établi qu’elle a un pied dedans, un pied dehors.
En tout état de cause, dans cette querelle autour de la présidence de la CENI, les évêques congolais n’ont pas été corrects.
En effet, s’il y avait des doutes sur l’un ou l’autre des candidats, ils auraient dû les invoquer dans la phase préliminaire, pas en fin de course.
Il n’y a donc aucune raison de céder à leur vil chantage influencé de toute évidence par une main noire étrangère.
Les déclarations récentes de l’abbé Donatien Nshole tendant à faire porter la responsabilité de la profanation des lieux et biens de l’église catholique à l’UDPS parti du vainqueur de l’élection de décembre 2018 confirme nos appréhensions à cet égard.
Il faut certes condamner sans réserves ces violences d’un autre âge mais c’est un devoir citoyen pour tout Congolais normalement constitué de relever les abus et autres manipulations dont la RDC est l’objet à des fins géostratégiques évidentes qui portent atteinte aux intérêts supérieurs de la nation, notamment à sa capacité d’autodétermination.
A l’évidence, l’épiscopat catholique s’est engagé sur un terrain fort éloigné de sa ‘‘mission prophétique’’, désacralisant par le fait même l’ensemble de son action dans ce pays. Les auteurs de ce dévoiement doivent en assumer seuls les conséquences.
Il est inacceptable, et la constitution l’interdit formellement, en son article 5 qui stipule qu’aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté nationale qui appartient au peuple qui l’exerce directement par voie de référendum ou d’élections et indirectement par ses représentants.
En voulant se projeter sans mandat populaire comme référentiel absolu de la souveraineté, un quarteron de prélats s’enfonce dans une violation délibérée de cette disposition constitutionnelle.
Honte à ceux qui laisseraient s’accomplir une pareille forfaiture. Car elle aboutirait à coup sûr à l’émasculation politique du peuple congolais par la neutralisation des institutions qu’il s’est choisies, parmi lesquelles le parlement et le président de la République qu’ils veulent chosifier en le transformant en un électron libre facilement manipulable.
Corneille Mulumba
Membre co-fondateur de l’UDPS

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