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Le Maximum > Blog > Politique > ETAT DE SIEGE AU NORD-KIVU ET EN ITURI : Chassé-croisé entre les FARDC et les groupes armés
Politique

ETAT DE SIEGE AU NORD-KIVU ET EN ITURI : Chassé-croisé entre les FARDC et les groupes armés

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La situation sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri où un état de siège est en vigueur depuis le 6 mai dernier, demeure stationnaire, caractérisée par un véritable chassé-croisé entre les forces loyalistes et les groupes rebelles qui écument ces deux provinces voisines. Les informations encourageantes en provenance des fronts le disputent encore largement aux exactions perpétrées par les éléments des groupes armés, dont au moins une quarantaine serait active dans la seule province du Nord-Kivu, selon des rapports récents d’ONG.
Parmi ces groupes armés, les ADF ougandais qui comptent à leur actif quelque 6.000 victimes civiles depuis 2014, sont de loin les plus dangereux. Particulièrement depuis qu’ils revendiquent leur appartenance à l’EI, en 2019, massacrant sous cette étiquette au moins un millier de civils. Dans la région de Beni, mais également dans la province voisine de l’Ituri, les rebelles islamistes ne se contentent plus de massacrer les populations civiles à l’arme blanche, pour s’attirer les bienveillances d’Allah le Miséricordieux selon des témoignages de rescapés publiés par l’AFP. Les rebelles ougandais recourent de plus en plus à l’usage d’explosifs de fabrication artisanale voire, de drones de géolocalisation de leurs victimes. C’est ce que révèle, début juin, un rapport d’experts onusien pourtant étonnamment attaché à démentir tout lien entre ce groupe armé et l’EI.
Les ADF perfectionnent leurs méthodes
Au cours du conseil des ministres du vendredi 2 juillet dernier, le gouvernement s’est rendu à ses évidences, notant le changement des méthodes et le recours à des tactiques terroristes par les rebelles ougandais, «pour monter la peur dans la population». Tout en recommandant, notamment, la poursuite des opérations militaires en profondeur dans les zones rouges et la réorganisation des unités déployées.
A Beni, capitale administrative du Grand Nord-Kivu, le passage du mois de juin au mois de juillet a été marqué par l’attaque du quartier Rwangoma par les rebelles ADF, qui a causé une dizaine de morts et des dégâts matériels importants. Trois jours auparavant, le 27 juin 2021, une série d’explosions à la bombe avait blessé deux dames dans une église catholique et déchiqueté un kamikaze devant un débit de boissons. Vendredi 2 juillet, une nouvelle bombe artisanale a été découverte au quartier Malepe de la même ville, non loin du Rond-Point Kabila sur l’avenue Mamadou Ndala.
Néanmoins, ce perfectionnement des stratégies pour massacrer et terroriser, la multiplication des exactions et des attaques, permettent de cerner davantage l’identité des tueurs estampillés. Grâce aux témoignages des rescapés et aux investigations des services de renseignements FARDC et onusiens, on sait aujourd’hui que les saigneurs du Nord-Kivu et de l’Ituri, qui tuent entre plusieurs séances de prières et d’invocation d’Allah, sont pour l’essentiel de nationalités ougandaise, rwandaise, tanzanienne, kényane, somalienne, voire mozambicaine. Des Congolais de la région de Beni, incorporés de force ou recrutés par la propagande, garnissent également les rangs des tueurs de l’est rd congolais, selon un reportage de l’AFP il y a quelques jours. Un élément ADF de nationalité congolaise surnommé Moshoud révèle ainsi que «des Somaliens apprennent aux adolescents les techniques de fabrication des bombes artisanales. Des Tanzaniens et des Ougandais s’occupent de la formation militaire et des enseignements du Coran».
Rebelles mieux identifiés
Ces dernières semaines, les opérations militaires en cours au Nord-Kivu et en Ituri ont été marquées par quelques faits d’armes notables. Après avoir neutralisé au moins 5 parmi les assaillants du quartier Rwangoma à Beni, les FARDC ont annoncé, jeudi 1er juillet la neutralisation de 15 autres éléments des groupes armés, dont des rebelles ADF et des combattants maï-maï dans la chefferie de Walase-Vonkutu dans le territoire d’Irumu (Ituri). Dans la même région, 5 bastions ADF ont subi des bombardements par des hélicoptères FARDC, lundi 5 juillet 2021. Les bastions rebelles de Masangalo, Mugulumugulu, Belu 2, Mont Aina et Zunguluka à l’Est de la Nationale 4 ont ainsi été détruits, en même temps que des commandos de l’armée loyaliste poursuivaient des opérations au sol.
La pression militaire exercée sur le terrain des opérations au Nord-Kivu a permis la reddition de 19 miliciens maï-maï du groupe Kifuafua, mardi 6 juillet à Walikale. Alors que mercredi 6 juillet à Oicha, non loin de Beni, l’armée faisait état de l’arrestation du général maï-maï Kambale Kabamba du groupe des Combattants pour la Libération du Congo (MCLC). Un jour auparavant, le 5 juillet, 3 «grands collaborateurs des rebelles» étaient arrêtés, 2 femmes un homme interpellés au poste frontalier de Kasindi à une cinquantaine de km de Beni-Ville.
Ces faits d’armes sont néanmoins ternis par la poursuite des exactions par les rebelles et les groupes armés dans les mêmes régions. Samedi 3 juillet, des miliciens maï-maï ont ainsi incendié le campement militaire de Luvango (groupement Vuhimba) à Lubero. Jeudi 30 juin 2021, une attaque ADF a été perpétrée à Ndimo (Irumu) en Ituri, plongeant au moins 7 localités de la région dans une insécurité aggravée. Le week-end du 4 juillet, 13 personnes ont été tuées et plusieurs habitations détruites lors d’une incursion des miliciens CODECO dans la chefferie des Bahema Nord (Djugu). Le 7 juillet, le village de Mahala dans la chefferie Walese Vonkutu (Irumu) a été pris d’assaut par des ADF appuyés par des miliciens maï-maï Gili Gotalo. 3 personnes ont été tuées et 4 maisons incendiées, selon la société civile locale.
A défaut de s’affronter face-à-face, FARDC, rebelles ADF et groupes armés se livrent à un véritable chassé-croisé au Nord-Kivu et en Ituri.
Complices d’ADF arrêtés
Les services de sécurité ont mis la main sur cinq collaborateurs des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF).
Trois d’entre eux dont une femme ont été arrêtés lundi 05 juillet 2021 dans la commune frontalière de Kasindi-Lubiriha et deux autres mardi 06 juillet 2021 dans la ville de Beni. Le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1, le lieutenant Antony Mwalushayi a précisé à la presse que cette nouvelle vague de démantèlement porte à 91 le nombre de collaborateurs des ADF déjà arrêtés. D’après l’officier militaire, cette opération qui avait commencé depuis bien longtemps, a pris une bonne allure avec l’avènement de l’état de siège qui a limité les droits des citoyens qui empêchaient parfois les services de sécurité à bien opérer avec les actions de protestation. «Les opérations de démantèlement des collaborateurs des ADF n’ont pas commencé aujourd’hui mais depuis un certain moment. Elles ont été accentuées avec le début de l’état de siège. Nous avons eu des moyens qui nous ont permis de les intensifier. Auparavant, nous avions déjà enregistré plus de 86 collaborateurs arrêtés. Avant-hier, nous avons arrêté trois à Kasindi. Une pharmacienne, un tenancier d’une boutique et un homme, apparemment responsable mais malheureusement au service des ADF dans la transaction des monnaies et produits pharmaceutiques. Hier, nous avons encore arrêté deux personnes à Beni. Ce qui fait au total 91 personnes», a expliqué le lieutenant Antony Mwalushayi avant d’ajouer que ces présumés collaborateurs seront déférés devant la justice afin qu’ils dévoilent leurs motivations à adhérer à cette rébellion. Le démantèlement va servir également de leçon pour tous les autres qui collaborent avec l’ennemi. En plus, il démontrera aussi à la population qu’il y a réellement des Congolais qui collaborent avec l’ennemi de la paix. «La première de chose est que ces collaborateurs sont entre les mains de services spécialisés pour en savoir plus. Deuxièmement, ils seront devant la justice militaire pour expliquer exactement ce qui les ont poussés à collaborer avec l’ennemi de la paix. Pédagogiquement, ça va servir de leçon aux autres de ne pas collaborer avec l’ennemi et aussi à la population de Beni de voir ce que nous avons exactement dit que parmi ceux qui ne veulent pas la paix ici, il y a des Congolais», a-t-il pesté.
Le porte-parole a demandé enfin à la population de la région de Beni de parler le même langage avec les services de sécurité car la méthode de l’ennemi est de diviser l’armée et sa population.
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