Après des années de reports et de départs ratés, la mise en place du barrage hydroélectrique de Grand Inga progresse. La RDC vient en effet d’annoncer le choix d’une entreprise australienne pour le développement de l’infrastructure d’une capacité prévue de 42 GW.
L’extension du barrage hydroélectrique de Grand Inga en RDC, a été confiée à une entreprise australienne, Andrew Forrest et son groupe Fortescue Metals. L’entreprise investira 80 milliards USD dans ce projet, rapporte RFI. L’infrastructure comprend également la construction d’un port et d’unités de production d’hydrogène et d’ammoniaque vert.
Le Grand Inga pourrait être le plus grand barrage hydroélectrique du monde. Sa capacité de production d’électricité est estimée à près de 42.000 mégawatts. Ce mégaprojet sera réalisé en sept phases. Il est soutenu par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et la Banque européenne d’investissement. Il a été initié dans le but de produire une énergie propre, moins chère et rapidement disponible. Il pourrait couvrir l’ensemble des besoins en électricité en Afrique même s’il révèle certaines contraintes environnementales.
Fortescue Metals était spécialisé dans l’exploitation du minerai de fer. Le groupe envisage de devenir un géant de l’énergie verte en Afrique. Outre le barrage d’Inga, il a annoncé qu’il finance des projets similaires au Kenya et en Éthiopie. Ce qui porte son investissement total sur le continent à plus de 100 milliards USD. L’ambition de l’entreprise est de produire plus de 100 gigawatts d’électricité verte, qui pourraient être exportés vers les marchés européens. Andrew Forrest, à travers son groupe Fortescue Metals, prévoit d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2030.
AVEC AGENCES