La proposition de loi sur la nationalité provoque des remous dans la classe politique en RDC.
Patrick Mundeke, un conseiller de Moïse Katumbi dénonce «une loi machiavélique qui ne vise autre chose que la tête du président d’Ensemble pour la République».
L’objet de son courroux réside dans le fait qu’une proposition réservant l’éligibilité à la présidence de la République aux seuls Congolais de père et de mère a été faite par le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018 Noël Tshiani.
Le fait que le speaker de l’Assemblée nationale Christophe Mbosso ait déclaré qu’il fallait notamment tenir compte de cette proposition, a fait sortir de ses gongs ce proche de Katumbi.
Pour Mundeke, «c’est une manière de viser indirectement ou directement Moïse Katumbi parce que, selon lui, il est le seul potentiel candidat à l’élection présidentielle de 2023 et l’homme le plus aimé des Congolais pour ses innombrables réalisations qui ne sont plus à démontrer. Je suis surpris que dans cette histoire de nationalité en RDC, les gens y mettent des émotions», a-t-il martelé rageusement avant d’ajouter, menaçant: «ce que les gens oublient, c’est que c’est avec de telles histoires que l’AFDL avait attaqué la RDC en 1997 et aujourd’hui, nous en sommes victimes. L’histoire étant têtue, parce qu’elle se répète, si Mbosso et Tshiani veulent paralyser la République, qu’ils y aillent. Ils en seront responsables».
Evoquant les différentes réalisations de Moïse Katumbi en RDC, Patrick Mundeke dit par ailleurs qu’il (Katumbi) est plus Congolais que d’autres qui se promènent nuit et jour «avec des promesses fallacieuses sans les réaliser».
S’agissant de l’Union sacrée qui lie Katumbi au président Félix-Antoine Tshisekedi, ce cadre du parti Ensemble pour la République est d’avis que cette formation ne devrait pas continuer à cohabiter avec les gens qui ne veulent pas du bien à Katumbi qui a adhéré à l’Union sacrée pour l’intérêt des Congolais.
On rappelle que Moïse Katumbi est né d’un père juif italien et d’une mère zambienne.
DL