A peine investi par l’Assemblée nationale le 26 avril 2021, le gouvernement Sama Lukonde Kyenge a pris la situation économique du pays dont dépend le social des Congolais à bras le corps. En relançant, notamment, les discussions techniques avec le Fonds monétaire international (FMI) en vue d’un programme appuyé par une facilité de crédit. Les premières discussions, qui ont démarré lundi 10 mai 2021, porteront sur les pré conditions à remplir par CONJONCTURE ECONOMIQUE Sama Lukonde relance le FMI l’Etat demandeur, la RDC. Selon nombre d’observateurs, la situation économique héritée par Sama Lukonde n’est pas des plus reluisantes. Cela, le Comité de conjoncture économique réuni sous la direction du 1er ministre mercredi 6 mai l’a laissé entendre en termes assez clairs, insistant particulièrement sur la nécessité de préserver la stabilité du FC. «Le 1er ministre nous a exhortés à poursuivre les efforts pour l’encadrement économique de manière à améliorer la situation économique et celle de la stabilité de notre monnaie. Le gouverneur de la Banque Centrale du Congo qui était présent, a pris l’engagement de soutenir fermement le cordon de la bourse de manière à ce que tout ce qui va se faire comme dépenses se fasse sur base de la caisse et non plus de la planche à billets », a déclaré Christian Mwando, ministre d’Etat en charge du Plan au terme de cette réunion à laquelle tous ses collègues du secteur économique avaient pris part. La semaine dernière, le FC a accusé une légère dépréciation par rapport au USD sur le marché officiel, s’échageant à 1.995,01 (mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit, un centime contre 1 USD (Mercuriale BCC). Alors que sur le marché parallèle, le même FC s’échangeait déjà à 2.008, voire, 2.005 pour les mieux offrants. Selon le Comité de politique monétaire de la BCC, au premier trimestre 2021, le solde de l’Etat affiche un léger excédent de 9,6 milliards FC alors qu’à la période correspondante il y a un an, l’Etat était déficitaire. La même source indique que depuis le début de l’année, le FC s’est légèrement déprécié, à hauteur de 0,5 % et 0,2 % respectivement à l’indicatif et au parallèle. Tandis que les réserves de change, abondamment commentées par les politiques ces dernières semaines, se sont établies à 505,71 millions USD, correspondant à 2 semaines d’importations des biens et services.
A.M