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Le Maximum > Blog > Politique > SEISME GEOPOLITIQUE AU SAHEL AVEC LA MORT D’IDRISS DEBY : La France face au risque d’effondrement du “rempart tchadien”
Politique

SEISME GEOPOLITIQUE AU SAHEL AVEC LA MORT D’IDRISS DEBY : La France face au risque d’effondrement du “rempart tchadien”

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Le scénario noir que redoutait l’Élysée s’est produit ce 20 avril. La stupeur créée par la mort du président tchadien Idriss Déby montre à quel point Paris avait fait du Tchad la pièce maîtresse de son dispositif antiterroriste au Sahel. Et du dictateur sacré “Maréchal” son partenaire numéro 1. Déby, tombé face à des rebelles venus de Libye s’approchant dangereusement de la capitale. «Le séisme est comparable à la chute de Kadhafi, en Libye, tant ses conséquences pourraient être catastrophiques pour la région», explique Cameron Hudson, analyste à l’Atlantic Council, think tank basé à Washington.
Dans ce pays d’Afrique centrale de 15 millions d’habitants, situé aux confins de la Libye, du Soudan, du Niger et du Nigeria, l’armée française occupait une place centrale. «Le Tchad est la plus grande base militaire extérieure de la France, le dernier vestige de l’empire», poursuit le chercheur. Siège de l’opération Epervier dès 1986 face à la Libye, il abrite depuis 2014 le quartier général de la force Barkhane, 5.100 hommes mobilisés contre les groupes djihadistes.
Sur place, les militaires tricolores ont pu compter sur le dévouement de Déby, «le guerrier du désert» arrivé au pouvoir en 1990 à la faveur d’un coup d’Etat soutenu par Paris. «Il s’est rendu indispensable en envoyant des renforts à l’opération française au Mali en 2013 ; son armée, connue pour son efficacité au combat, joue un rôle majeur dans la force conjointe du G5 Sahel (qui réunit les cinq pays de la région), auquel elle fournit le plus gros contingent», explique Marielle Debos, chercheuse à l’Université Paris Nanterre.
L’engagement militaire, rente diplomatique
De cette force militaire, le maréchal a fait une rente diplomatique, gage, pensait-il, d’une tranquillité durable. En retour de ses bons et loyaux services, la France a maintes fois volé au secours du soldat Déby, régulièrement menacé par des insurgés. En février 2019, elle envoie ses avions Mirage 2.000 bombarder une colonne rebelle au nord du pays, au risque, encore, de passer pour le protecteur d’un régime oppresseur.
Mais deux ans plus tard, la donne semble avoir changé. «La position de la France est de plus en plus intenable vis-à-vis de ses partenaires européens, dont elle a besoin pour partager le fardeau de la lutte antiterroriste après huit ans d’une guerre qui s’enlise», décrypte le chercheur Cameron Hudson. En coulisses, les critiques contre le soutien sans faille au dictateur tchadien se multiplient, exacerbées par la répression systématique de l’opposition avant la présidentielle du 11 avril, remportée sans surprise par le sortant. «Plusieurs pays partenaires du G5 Sahel ont exprimé leur malaise ; d’après mes informations, certains ont menacé d’interrompre leur contribution si la France continuait de soutenir ainsi le président tchadien», ajoute Cameron Hudson, également ancien agent des renseignements américains.
L’Élysée se garde pour l’heure de tout commentaire. Par un communiqué le 20 avril, la présidence se contente de saluer en Déby un “ami courageux”. Elle “prend acte” de la transition, assurée par son fils, Mahamat Idriss Déby, lui aussi militaire de carrière. Qu’importe si cette passation viole la Constitution. Dans l’immédiat, la “stabilité” prime. Compte tenu de sa relation intime avec la famille Déby, la France parie certainement sur ce fils pour assurer la continuité. Mais ce nouveau chef ne fait pas l’unanimité dans les rangs de l’armée, divisée. Au bord de l’implosion, pointait même l’International Crisis Group en janvier.
Des ex-soldats ont d’ailleurs rejoint la rébellion du nord, qui lançait il y a quelques jours l’offensive vers la capitale. Le spectre de la guerre civile plane, le pire cauchemar de l’Elysée : l’effondrement du «rempart tchadien» ouvrirait la voie à la contagion de la violence armée dans une région déjà très instable. Ironie du sort, ces combattants se sont entraînés en Libye aux côtés d’un autre maréchal : Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen longtemps soutenu en sous-main… par la France, qui a récemment pris ses distances. «A bien des égards, cet évènement marque l’ultime réplique de la chute de Mouammar Kadhafi il y a dix ans, et un tournant dans la stratégie française au Sahel», analyse Cameron Hudson.
En février, lors du dernier sommet du G5 Sahel, à N’djamena, le président français avait dessiné les contours d’une nouvelle approche. Basée sur une contribution croissante d’autres pays européens et la montée en puissance des armées locales, elle visait un désengagement à petits pas. Emmanuel Macron avait aussi appelé ses homologues africains à un “sursaut politique” pour dépasser l’approche par les armes. La disparition d’Idriss Déby, architecte de la solution militaire, pourrait accélérer le changement de logiciel de Paris.
G.L

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