Alors qu’il prenait part à la 46ème session du conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève lundi 22 mars, le ministre des Droits Humains André Lite a, lors de son intervention à ces assises, réitéré l’engagement du gouvernement de la RDC à faire respecter les droits fondamentaux dans un contexte marqué par plusieurs défis à relever parmi lesquels la crise due à la pandémie de Covid-19.
La lutte contre l’impunité, la mise en oeuvre de la justice transitionnelle, la poursuite de la réforme des services de sécurité, la depénalisation de délits de presse, l’abolition de la peine de mort, la poursuite de la lutte contre le travail des enfants, la traque des groupes armés, la consolidation des acquis de la gratuité de l’enseignement, la nécessité de la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’amélioration du climat des affaires, ont été les principaux point abordés par André Lite.
Le ministre des Droits Humains s’est également appesanti sur les avancées notables enregistrées par la RDC dans le cadre de la protection des droits de l’homme depuis la 45 ème session tenue en 2020 jusqu’à ce jour.
Il a enfin épinglé le document stratégique du «Plan intégré de mise en œuvre des recommandations des mécanismes régionaux et internationaux des droits de l’homme» élaboré par le gouvernement avec l’appui du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits homme (BCNUDH) et adopté en octobre 2020, l’adoption par l’Assemblée nationale des propositions de lois sur les droits des personnes et les droits des peuples autochtones, la poursuite du procès contre les auteurs présumés des assassins de deux experts des Nations Unies et de leurs accompagnateurs congolais, les nombreuses mesures de grâce prises par le chef de l’Etat ainsi que les mesures de libérations conditionnelles pour désengorger les prisons.
JM