Des notables, leaders politiques et élus des provinces du Nord et Sud-Kivu ainsi que du Maniema (formant l’ancien Grand Kivu), ont publié samedi à Kinshasa une déclaration commune de soutien à Modeste Bahati Lukwebo, fils du terroir désigné informateur par le président de la République Félix Tshisekedi.
A Kin Plaza Hôtel où ils étaient réunis, un délégué de chacune de ces provinces a pris la parole pour saluer le choix porté sur Bahati avant d’exprimer le soutien de la population de sa province à la vision du chef de l’État.
Elvis Mutiri, Aimé Boji, Julien Paluku et Omar Amisi Kapasa ont exhorté l’informateur à mener à bon port sa mission d’identification de la nouvelle majorité dont les résultats sont très attendus par les Congolais.
Ils ont tous résolu de s’aligner derrière la vision du président de la République pour le soutenir dans son combat pour une nouvelle gouvernance et pour l’instauration d’un État de droit en RDC.
Le grand Kivu dont les ressortissants disent avoir toujours été à la traîne, veut aujourd’hui avec l’appui de la première dame, Denise Nyakeru, jouer lui aussi les premiers rôles au regard de son poids politique au sein l’Assemblée nationale où il vient en tête avec 93 députés nationaux, suivi du Grand Kasaï (81), du Grand Katanga (74), de l’ex-province Orientale (62), du Grand Equateur (58), du Grand Bandundu (53) et du Kongo Central (24).
Fort de cette supériotité numérique à la chambre basse du parlement, les participants à cette rencontre veulent déjà mener un plaidoyer pour que l’informateur Modeste Bahati soit nommé formateur du nouveau gouvernement de par son profil entant qu’homme d’expérience.
«De la société civile à la politique, le fils de Kabare s’est toujours distingué. Partout où il a géré, il a laissé de bonnes traces. Au ministère du Travail, il a rendu viables des canards boiteux. La CNSS, l’INPP, voire l’ONEM se sont métamorphosés. Homme d’affaires réputé, acteur politique majeur, l’autorité morale de l’AFDC-A a gravi tous les échelons pour arriver au sommet. A la tête d’une grande machine politique, Bahati Lukwebo a le profil et répond aux critères de cet oiseau rare que le chef de l’État recherche pour l’aider à réussir sa mission», s’est rejouit un des participants.
Devant ses frères et sœurs du Grand Kivu, le sénateur Bahati a rappelé que «tous unis, nous allons relever le défi du développement. Nous sommes toujours sous-développés alors que nous avons tout. Le Kivu regorge aussi d’une bonne partie dans les 80 millions d’hectares de terres arables du pays mais la misère de la population demeure. C’est le fruit de la mauvaise gouvernance à laquelle le président Félix Tshisekedi est déterminé à mettre fin. Quand il a consacré le pays entre les mains de Dieu lors de la prière nationale au Stade des Martyrs, j’ai compris que le pays avait pris un bon départ et il fallait tout de suite s’y mettre», a souligné Bahati sous applaudissements frénétiques de la salle.
A haute voix, l’ancien ministre du Plan s’est porté garant pour accompagner le chef de l’État dans sa vision de la bonne gouvernance et de l’État et de droit. «Le pays doit décoller et nous serons toujours aux côtés du chef de l’État pour que ses idées soient matérialisées et que les Congolais sentent réellement le changement qu’il a toujours prôné. Je me sens interpellé. Je me mets au service du peuple congolais. Le cardinal Fridolin Ambongo m’a dit que le peuple attend les résultats de mon travail. C’est une responsabilité. Je sais que la mission est difficile mais je suis convaincu qu’avec l’aide de Dieu, de vous tous, de vos prières, je vais réussir et je réussirai», a-t-il imploré. Puis: «avec le président Félix Tshisekedi, nous allons relever ensemble les défis de paix, de sécurité et de développement. A l’union sacrée, c’est travailler pour le peuple. Pas question des antivaleurs».
JM