Après l’annonce du couvre-feu sanitaire par le gouvernement, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) sollicite des mesures d’assouplissement pour éviter aux opérateurs économiques certaines entraves.
Dans un communiqué publié le 17 décembre 2020, l’Administrateur délégué de la FEC, Kimona Bononge a demandé au gouverneur de la ville de Kinshasa d’«intervenir auprès du chef de l’Etat pour qu’un délai supplémentaire d’une semaine soit accordé à l’autorité urbaine pour qu’elle puisse mettre en place un système d’autorisation spéciale ou de macarons, comme lors de la première vague de Covid-19».
Le patronat congolais fustige le fait qu’aucune disposition pratique n’ait été prise à cet effet, comme dans d’autres pays où un système d’octroi d’autorisations spéciales de circulation est instauré.
Tout en saluant les mesures prises par les autorités pour protéger la population congolaise contre la propagation de cette deuxième vague de la pandémie à coronavirus, la FEC estime qu’il est impérieux de prendre des mesures appropriées qui permettent de trouver un équilibre.
La prise de position de la FEC se justifie par le fait que les entreprises sont obligées de maintenir opérationnelle leur chaîne de production habituelle de jour comme de nuit.
JM