Dans un communiqué officiel daté du 4 novembre dernier, signé par le Directeur général de l’Institut géographique du Congo (IGC), le professeur Albert Kabasele Yenga-Yenga, avec ampliation à TAI/AGRITECH, ministère de la Recherche scientifique et innovation technologique ainsi que celui de l’Agriculture, et dont Le Maximum a reçu copie, l’IGC indique qu’après après six mois de collaboration public/privé IGC/TAI/AGROTECH qui a échoué, il préfère mettre un terme à ladite collaboration vu son évolution dangereuse.
En fait, l’Institut géographique du Congo informe officiellement par le biais de son Directeur général que le processus de collaboration publique/privée initié de bonne foi par la tutelle entre l’IGC et TAI/AGRITECH de Joe Kasonga et Serge son associé, tous deux du ministère de l’Agriculture, est rompu. Cela, afin de ne jamais mettre à mal les intérêts tant de l’IGC que de l’Etat congolais dans le projet de vente des données géographiques sensibles, sans avoir finaliser au préalable le contrat avec l’IGC, et sans l’autorisation préalable du ministère de tutelle de Recherche scientifique et innovation technologique, RSIT, initiateur de ce mariage de bonne foi mais avorté désormais, renseigne le communiqué.
Par ailleurs, le communique indique que l’IGC invite les services spéciaux à enquêter à ce sujet pour protéger la République par son entremise et dans le contexte de l’Etat de droit. En outre, les assistants de recherche du premier mandat ASR1 en conflit d’intérêt et malignement et honteusement débauchés par la société privée TAI/AGRITECH via le ministère de l’Agriculture, à savoir messieurs Martin Kabantu Tshikeba, Cherif Kanku et Moise Baizire Nkinzo sont déjà dans la procédure de l’ouverture d’une action disciplinaire à leur endroit, laquelle procédure pourrait aboutir à leur révocation pour faute lourde à cause du non respect des horaires et des consignes de travail, selon le statut des agents de l’Etat. Cela, avant d’être traduits en justice pour bradage et vente illicite des données de base de l’IGC aux privés, peut-on lire dans le même communiqué.
Par conséquent, désormais, ces assistants n’engagent plus ni l’IGC, ni le Dg de l’IGC et encore moins le ministère de la Recherche scientifique et innovation technologique initiateur de bonne foi de ce contact qui n’aura plus sa raison d’être après six mois d’un montage public/privée IGC/TAI AGRICTECH, qui a échoué.
Par ailleurs, il est interdit à la Société privée TAI/AGRITECH d’exploiter abusivement le RGC de l’Etat, les cartes de base de l’IGC, les symboles géographiques de l’Etat, ni de parler ou de se présenter au nom de l’IGC et/ou du professeur Albert Kabasele Yenga-Yenga. Aux autres autres agents sérieux et avisés de l’Etat de protéger les intérêts de la nation mis en jeux à la suite de ce soi-disant projet IGC/TAI AGRITECH de triste mémoire.
Aux personnes publiques comme privées avisées de s’abstenir, car l’IGC utilisera tous les moyens légaux pour protéger le Référentiel géographique commun (RGC) et le GEO-DATAS BASES dont il est le seul régulateur géographique garant dans les limites géographiques de la RDC enfin de préserver non seulement les emplois mais aussi les taxes géographiques de l’Etat.
L’IGC se réserve le droit de saisir la justice sans faillir à ses nobles missions, dans le strict respect de cette dénonciation préventive et dans l’intérêt du pays, à protéger absolument.
H.O