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Le Maximum > Blog > Politique > VEILLEE D’ARMES A KINGAKATI : JKK à ses députés : « Restez zen ! »
Politique

VEILLEE D’ARMES A KINGAKATI : JKK à ses députés : « Restez zen ! »

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Quelques 338 députés nationaux et près de 80 sénateurs membres des groupes parlementaires FCC au sein des 2 chambres législatives ont répondu présents à l’invitation de Joseph Kabila, autorité morale de cette structure majoritaire au parlement au Parc de la vallée de Kingakati en banlieue de la capitale. Ils y ont été conduits par les 2 speakers des 2 chambres, Jeanine Mabunda et Alexis Thambwe Mwamba tous deux, cadres du FCC et d’une vingtaine de chefs de regroupements politiques de la plateforme qui s’étaient réunis autour de l’ancien président de la République 2 jours plus tôt.
C’est autour de 13 heures jeudi 29 novembre que le chef de la majorité parlementaire et désormais sénateur à vie a fait son entrée dans ce lieu bucolique sous les acclamations des sociétaires du FCC visiblement heureux de revoir leur leader.
La violation à répétition de la constitution par le président Félix Tshisekedi, le non respect des accords et des engagements au sein de la coalition et la rupture consécutive de l’accord de coalition était dans tous les esprits. «Tshisekedi veut enfoncer le pays dans une dérive dictatoriale pire que celle de Mobutu sous le régime du Parti-Etat. Il affiche sans complexe son tribalisme et son clientélisme comme seuls moyens d’exercer le pouvoir. C’est une situation que nous ne pouvons en aucun cas accepter», s’est indigné un député du Haut-Katanga appuyé par la quinzaine de ses collègues qui ont pris la parole avant l’allocution de Joseph Kabila. Devant leur autorité morale qui prenait note de leurs messages, ils ont réitéré leur engagement à rendre plus forte la plateforme FCC et à lui rester loyaux et fidèles.
Même si pour d’aucuns, la rupture est consommée avec le CACH, la plateforme de Kabila se veut toujours au service des Intérêts Nationaux, même dans le cadre d’un gouvernement de cohabitation. «L’auteur de cette crise politique qui n’est autre que Félix Tshisekedi doit en tirer toutes les conséquences. Les Congolais sont de plus en plus divisés, leur unité et leur cohésion ayant été sacrifiées par l’amateurisme d’un chef d’Etat qui joue un jeu dangereux contre la paix dans son propre pays. Le FCC prend acte de la décision de Félix Tshisekedi de mettre fin à la coalition et s’apprête à mettre en place un gouvernement de cohabitation pour amorcer le développement en retard du pays», martèle un cacique de la famille politique de Joseph Kabila.
Prêt à toute éventualitéw
Après avoir écouté attentivement les analyses particulières des députés et sénateurs dont certains le poussaient à rendre coup pour coup au CACH de Tshisekedi car «dawa ya moto ni moto» (seul le feu peut combattre efficacement le feu), Joseph Kabila a pris la parole pour exposer calmement sa lecture de la situation créée par le discours musclé du chef de l’Etat tout en présentant à ses partisans sa vision de la situation sécuritaire et économique du pays qui, selon lui, «ne s’améliore pas». Il a dressé un état des lieux de la coalition FCC – CACH depuis le début de la législature. «Pour moi, l’objet de cette rencontre n’est pas de réagir au discours du président ou d’arrêter la position du FCC sur les consultations [nationales, initiées le 23 octobre par le chef de l’État] a-t-il dit d’entrée de jeu. Il s’agit de vous expliquer ce que nous estimons être la cause principale de cette crise », a-t-il expliqué. «Que voulez vous que je dise au sujet de la coalition, sinon qu’on est au point mort ! a-t-il lancé avant de poursuivre: je veux vous recommander de ne jamais parler de guerre (‘‘moto’’). Je vous invite seulement à résister à toute tentative de violation de la constitution, parce que la résistance est un droit».
Pour l’ancien président de la République, la crise serait essentiellement due au «non-respect» par le président Tshisekedi de l’accord FCC – CACH et, chose plus grave, de la Constitution de la République. «On ne partage pas les mêmes valeurs avec nos amis du CACH. Le respect de la parole donnée, par exemple. Quand le FCC ou moi la donnons, c’est une parole d’honneur. Ou encore le respect des textes. Quand on prend des engagements ou qu’on signe un accord, on va jusqu’au bout. Or, ce n’est pas le cas avec le CACH», a-t-il lâché. Joseph Kabila est revenu sur les ordonnances nommant de manière illégale les juges de la Cour constitutionnelle que le FCC continue de contester. «Je leur ai dit qu’il y avait plusieurs options pour résoudre la crise. La première, faire le forcing et dans ce cas là, il y aurait une crise, parce qu’il s’agit d’une violation de la Constitution que ne nous n’accepterons pas. La deuxième, accepter que l’un des trois juges dont le cas ne pose pas problème prête serment et que les deux autres attendent. Ils m’ont répondu que le président avait déjà signé, que c’était terminé», a-t-il rapporté. «Ma troisième proposition était d’attendre mars ou avril avant de procéder au tirage au sort et on aurait alors respecté le processus. Mais leur réponse a été la même », a-t-il encore indiqué. «Enfin, la dernière option était de se référer à notre accord dont trois pays ont été les témoins. Pourquoi ne pas appeler ces derniers et leur confier un rôle de sage? Les membres du camp présidentiel m’ont répondu oui, mais plus tard, après que les juges irrégulièrement nommés auront prêté serment, ce qui vidait la concertation de toute sa substance», a-t-il conclu.
Démon de 1960
Joseph Kabila a longuement évoqué l’accord qui le lie au président Félix Tshisekedi, effectuant un parallèle avec la situation du Congo au moment de l’indépendance, affirmant que «le démon de 1960 est toujours là. Le jour de la signature de l’accord, j’avais dit au président Tshisekedi devant témoins que nous avions presque la même configuration qu’en 1960 et qu’il nous fallait davantage de sagesse. Je lui ai dit qu’il fallait éviter la tentation d’avoir le contrôle de la majorité et surtout de la décapiter et il m’a dit : Monsieur le président, ne vous en faites pas, nous allons bien travailler pour le pays, et tout va bien se passer. Je suis convaincu que c’est cet accord qui nous a permis jusque-là d’avoir la paix et la stabilité. Il est intitulé “Accord pour la paix et la stabilité en RDC”. Je vous promets de vous en apporter une copie la prochaine fois pour qu’on en fasse la lecture ensemble», a expliqué JKK.
Alors que le FCC n’a toujours pas adopté de position officielle vis-à-vis des consultations politiques annoncées par Félix Tshisekedi, Joseph Kabila a affiché le même scepticisme que celui exprimé par Emmanuel Ramazani Shadary la veille,  au cours d’une réunion dont Jeune Afrique a révélé le contenu: « Je sais que les élus sont aujourd’hui courtisés, matin, midi et soir avec des promesses. Mais ce ne sont que des promesses. Je ne suis pas un prophète mais si, par je ne sais quelle magie, une nouvelle majorité naissait des cendres du FCC, un ou deux mois après, l’opinion dira que ces députés coûtent trop cher à la République et qu’ils doivent repartir d’où ils sont venus».
A Kingakati, c’est un Kabila serein qui a calmé les ardeurs de ses troupes. «On m’a dit que tout le monde a été consulté, mais moi je n’ai pas encore été contacté, alors que je suis le gros poisson», a-t-il ironisé, provoquant des rires dans la salle.
En conclusion, le président de la République honoraire a appelé ses interlocureurs à «rester zen» et à continuer à faire preuve de cohésion. L’ancien président a en outre évoqué la question de la structuration du FCC, assurant qu’un modèle existait déjà à cette fin, avant de s’excuser pour le retard dans sa mise en place. «Il était aussi nécessaire de prendre le temps d’étudier qui est de la famille politique et qui peut faire quoi pour elle. D’ici le 5 novembre, nos structures seront certainement en place. La majorité du FCC est réelle et nous nous devons tous de défendre ce pays. Chacun doit se préparer pour 2023, ce n’est plus loin», a-t-il souligné.
Une position officielle du FCC sur les consultations politiques devrait être annoncée après une retraite politique des chefs de regroupements et partis membres élargie aux représentants des élus.
HO

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MARQUÉ : Joseph Kabila, KINGAKATI
LE MAXIMUM 2 novembre 2020
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