Cette fois-ci sera peut-être la bonne. Après le faux bond de la Fédération de volley-ball du Congo (FEVOCO) dans l’érection des installations sportives ultramodernes composées d’un terrain de volley-ball couplé avec celui de basket-ball, l’institution caritative chrétienne YMCA-YWCA/RDC est revenue à la charge après l’installation de son nouveau secrétaire général en la personne de Batty Mundhu Fetty pour initier les travaux de rénovation et de modernisation du siège de la défédation et des installations. Il s’agira également de remettre l’aire de jeu (basket-ball, volley-ball) en état pour les compétitions de ces disciplines sportives, tout comme celles pratiquées en salle, à l’instar de la boxe et du judo. Concrètement, c’est l’exécution du projet que les responsables de la FEVOCO n’avaient mis en oeuvre.
On se rappellera à ce sujet qu’une cérémonie de signature d’un protocole d’accord entre YMCA-YWCA/RDC et la FEVOCO avait eu lieu en 2019, avant que ne soit présenté au public le plan de cet édifice qui devait comprendre, outre une salle couverte où devaient se dérouler les compétitions, mais aussi des vestiaires, un grand parking, etc. La première pierre avait même été posée sans qu’un début de travaux ne soit constaté.
YMCA-YWCA/RDC, comme tant d’autres organisations, avait connu des problèmes de trésorerie. Il a donc fallu attendre l’arrivée de ce grand mécène pour voir cette institution humanitaire renaître pratiquement de ses cendres. YMCA-YWCA/RDC est un endroit mythique d’où était parti le mouvement ayant conduit à l’indépendance de la RDC. Un lieu touristique par excellence qu’on doit préserver.
Quant au rénovateur des lieux, Batthy Mundhu Fetty, c’est un grand mécène au sens propre du terme. C’est surtout dans le domaine du sport (boxe) qu’il est le plus connu pour y avoir fait ses preuves. On se souvient par exemple de l’organisation des championnats nationaux de boxe à la FIKIN et au Pullman Hôtel, au cours desquels cette discipline sportive a vécu des moments exceptionnels inoubliables, avec des rings pimpants neufs et des boxeurs proprement équipés. Bref, jusqu’à la tenue de ces compétitions, la boxe congolaise présentait le visage de parent pauvre. Des problèmes, comme on n’en a toujours connu dans ce milieu de sport en RDC, avaient empêché Batthy de voguer plus loin et de monter très haut. Dépité par tant de cynisme et de méchanceté à son endroit, il avait fini par se soustraire de ce milieu pour s’occuper de ses affaires.
L’organisation humanitaire était à l’agonie et les cris de détresse bruissaient de partout. Aujourd’hui que Batthy a accepté d’assumer les charges qui sont désormais les siennes, nul doute qu’avec l’apport de tous les membres, cette institution est désormais vouée à un bel avenir et connaîtra une ère nouvelle, au bénéfice de la jeunesse congolaise.
YMCA-YWCA/RDC, 120 ans
C’est dans ce cadre que cet organisme compte célébrer ses 120 ans d’existence. A cet effet, le commissariat général mis sur pied pour ces festivités sous la direction de son manager Max André Izeidi, poursuit la série d’activités programmées. Dans ce but, une conférence de presse sous le thème : «L’encadrement sportif de la jeunesse» s’est tenue samedi 31 octobre dernier dans la commune de Kasa-Vubu en présence de Jimmy Matulu Mwana Kiponga, président d’YMCA-YWCA/RDC, qui, à cette occasion, a invité l’assistance à réfléchir «pour voir comment redresser le sport congolais et faire un plaidoyer pour les droits des sportifs au regard des performances réalisées».
HERMAN MALUTAMA