Ce n’est plus un secret pour les deux concernés qui ne se privent d’ailleurs pas de se mettre en vedette à ce sujet.
En effet, plus rien ne va au sein du staff technique du BC Arc-En-Ciel, entre Agnès Mbudi Koko entraîneur titulaire et Giresse Bongubu Fanao son adjoint qui lui reproche sa dérive dictatoriale sur le staff technique et les athlètes et qui a fini par le mettre hors-jeu dans l’exercice de ses fonctions. Mais pour sa part, Agnès Mbudi qui refuserait toute collaboration, selon son accusateur, se veut encore plus sage. Pour le moment elle prefère se réserver de tout commentaire mais tout en restant ouverte à tout dialogue avec son pourfendeur. Elle ne souhaite même pas s’en remettre à la direction de l’équipe.
On rappelle que sous la direction de l’ancien directeur technique Cedou Mbuyi Kolela, Giresse Bongubu était pratiquement le seul à superviser les entraînements, de même que sur le banc pendant les rencontres du championnat. Après sa disparition il y a quelques mois, et même bien avant, le président du club, David Matungulu, et son comité avaient fait appel à Agnès Mbudi pour renforcer le staff technique. Un choix qui s’est avéré payant, la concernée ayant réussi à qualifier l’équipe, surtout qu’elle devait s’occuper des filles. Mais la démarche n’a pas été appréciée par l’entraîneur Bongubu pour qui c’était une offense.De fait Bongubu s’était mis à bouder ouvertement tout ce que pouvait entreprendre la titulaire.
Pour les observateurs, il est urgent pour David Matungulu de prendre ce dossier à bras-le-corps pour éviter des désagréments à l’équipe, alors qu’elle est en pleine préparation de sa campagne nationale pour la 37ème édition de la Coupe du Congo de basket-ball. L’Assemblée générale ordinaire que le BC Arc-en-ciel tiendra ce vendredi offre à l’équipe une occasion de mettre un terme à cette guerre larvée. Le staff dirigeant devra rappeler tout le monde à l’ordre, à commencer par les deux membres rivaux du staff technique, qui doivent comprendre qu’ils sont là, non pas pour leurs intérêts particuliers, mais bien pour ceux de la formation qu’ils encadrent.
HERMAN MALUTAMA