Les préparatifs sont en cours pour la rentrée scolaire 2020-2021 mais la situation risque d’être encore plus compliquée pour les parents des élèves fréquentant certaines écoles conventionnées catholiques dont les responsables ont décidé de maintenir les frais d’inscription pour les nouvelles recrues ainsi que des frais pour les fournitures scolaires (cahiers de communication, journal de classe, cahier de calligraphie, écusson, tenues de gymnastique, locations d’ouvrages à l’école et autres matériels didactiques, etc.…), pourtant interdits par le gouvernement. Au nombre de ces écoles catholiques réfractaires aux décisions du gouvernement, figure le collège Bonsomi de N’Djili, sous la gestion des Jésuites qui, avec la complicité du comité des parents, exige d’autres tuteurs d’enfants le paiement de 200 USD au titre d’acompte des frais scolaires pour l’année scolaire 2020-2021.
Selon les responsables de l’établissement, ce montant est à payer par voie bancaire avant le 5 octobre 2020 et concerne l’achat du journal de classe, du cahier de communication et sert à la construction de la clôture des murs de l’école menacé d’écroulement ainsi qu’à la location des livres et autres matériels didactiques, etc.
On rappelle que le collège Bonsomi était parmi les écoles ayant refusé de supprimer le système de «contribution des parents ou prise en charge des enseignants par les parents» et avait obligé les parents de payer un acompte de 260 USD sur les 360 exigés. Certaines écoles ont restitué des frais scolaires aux parents mais, à Bonsomi, faute d’avoir payé la totalité du montant exigé, certains élèves se sont refusé les résultats des examens de fin d’année.
Cette fois, les parents d’élèves sont déterminés à saisir les instances compétentes pour dénoncer l’esprit mercantiliste des dirigeants cette école qui n’est pas la seule dans son cas, afin de faire respecter les instructions du gouvernement.
JM