Un des communicateurs du FCC, André-Alain Atundu a déclaré qu’aucune disposition constitutionnelle n’interdit à Joseph Kabila, sénateur à vie, de se représenter à une élection présidentielle.
« Ils se trouvent des personnes attitrées au sein de l’UDPS qui prennent plaisir et perdent leur temps à s’attaquer indument à Kabila et pensent qu’il ne peut pas se représenter parce que sénateur à vie. De toute évidence, il ne leur appartient pas de décider sur l’avenir de l’ancien président qui relève de sa conscience républicaine et de la constitution. Bref de sa seule responsabilité».
Alain Atundu s’étonne du comportement de l’UDPS, qui, d’après lui, devrait «s’associer au FCC pour renforcer la synergie d’actions au sein de la coalition en faveur de l’état de droit et de l’autorité de l’Etat». Il dit constater en outre que le parti présidentiel veut se substituer aux institutions du pays.
Du côté de l’UDPS, les accusations portées par Alain Atundu sont balayées d’un revers de la main. Jean Claude Katende, président de l’Asadho partage cet avis. «Il a raison de condamner les comportements illégaux de certains membres de l’UDPS, mais en condamnant le dédoublement des services, il a oublié que c’est le FCC qui a inventé le dédoublement des partis politiques et autres services ».
Près de deux ans après, la coalition FCC-CACH connaît beaucoup de couacs. La méfiance gagne du terrain. Plusieurs sujets continuent de diviser les membres de cette coalition notamment les récentes nominations des membres à la Haute Cour sur ordonnances du chef de l’Etat.
OH