La Symocel a clôturé ses quatre journées nationales de réflexions sur les réformes électorales à soumettre aux institutions ce samedi 12 septembre 2020 au Pullman Grand Hôtel.
Selon Patrick Ntambwe Ngoyi, coordonnateur de cette organisation, l’objectif de ces rencontres était de « permettre aux différentes missions d’organisation des élections qui ont eu à observer les scrutins de 2018, de se mettre ensemble pour examiner et analyser leurs différents rapports d’observation électorale ainsi que leurs recommandations qui convergent en vue de les fusionner en un seul tableau prioritaire pouvant servir de référentiel».
Rappelant le tollé provoqué par la désignation du nouveau président de la CENI par les confessions religieuses notamment de la part des mouvements citoyens Lucha, Filimbi et le CLC qui n’ont pas caché leur désappointement, il a poursuivi que les participants à ces journées ont décidé de «créer un consortium des missions d’observation citoyenne des élections, d’autres organisations de la société civile se sont jointes pour qu’ensemble nous puissions porter nos préoccupations sur les réformes électorales. Ces journées ont permis d’ouvrir un référentiel à la réflexion avec tous les autres partenaires de la société civile, les acteurs politiques dont des députés nationaux, le groupe de 13 signataires sur la réforme électorale ».
Ntambwe Ngoyi a indiqué que la préoccupation essentielle de ce forum était de faire de la question de la réforme électorale un préalable avant les élections de 2023 et avant la désignation des nouveaux animateurs de la CENI.
T.L.