En séjour dans le HautUélé, le ministre des Droits humains, André Lite dit avoir constaté, alors qu’il s’exprimait face à la presse qu’il y a encore beaucoup à faire pour la bonne marche de l’administration de la justice en RDC, outre la problématique de la cohabitation des éleveurs Mbororo avec la population qui sévit avec acuité dans cette province où ceux qui sont chargés de faire respecter la loi, se servent de la justice pour des
règlements de compte comme jadis. Le ministre des Droits humains a ainsi exhorté les élus provinciaux du Haut-Uélé non
seulement à prendre leurs responsabilités, mais aussi à servir la population avec.
« Si on est là, c’est pour servir les peuples et nous occuper de toutes les questions qui les concernent. Notamment, en ce qui concerne les libertés individuelles et collectives », a-t-il souligné, avant de faire
remarquer qu’à Watsa, on lui a présenté des prisonniers presque mourants.
André Lite a demandé au procureur de veiller à ce que toute personne en lieu carcéral bénéficie, par devoir d’humanité des soins de santé appropriés.
Il n’a pas manqué par la même occasion de mettre en garde les policiers qui s’illustrent par des voies de faits, en violation de
la loi, contrairement à leur mission d’assurer la sécurité de la population.
A cet effet, il a fait savoir que son ministère se fera l’obligation de saisir l’auditeur général des FARDC, avant d’annoncer
qu’une équipe du gouvernement sera
déployée dans le Haut Uélé pour enquêter
particulièrement sur des cas de violation des droits humains, à commencer par le général Amuli.
ALAIN PANGUIMO
André Lite exhorte les députés provinciaux à servir leurs peuples
