Des voix ne cessent de s’élever pour condamner l’assassinat odieux de cinq élèves finalistes du primaire à Masisi (Nord-Kivu) jeudi 27 août dernier au centre de Ngoyi, alors que les élèves finalistes s’apprêtaient à passer leurs épreuves du Test National de Fin d’Etudes Primaires (TENAFEP).
Le ministre de l’EPST, Willy Bakonga s’indigne de cet assassinat dans un message sur son compte Twitter. Le patron de l’EPST, dit «condamner avec véhémence» l’assassinat crapuleux de ces élèves qui s’apprêtaient à affronter les épreuves du TENAFEP et exige des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces meurtres.
«Aucun mot ne peut exprimer la douleur qui est notre de voir des élèves, nos enfants, ciblés et tués alors qu’ils s’apprêtaient à passer le TENAFEP à Masisi au Nord-Kivu», s’est-il écrié avant d’ajouter que «le Ministère de l’EPST condamne avec véhémence cet acte ignoble et demande que justice soit faite pour punir les auteurs de cette barbarie».
Pour mémoire, 5 écoliers finalistes ont trouvé la mort, et d’autres ont été enlevés lors d’un échange de tirs entre les forces loyalistes et un groupe rebelle actif dans le Masisi ce jeudi 27 août 2020, avait révélé la ministre provinciale de l’éducation, Prisca Luanda Kamala.
Dans un communiqué samedi, le ministre des Droits humains, André Lite Asebea, appelle l’auditeur général des FARDC à diligenter une enquête sur ces crimes aux fins d’amener leurs auteurs de rendre compte conformément à la loi.
Par ailleurs, le patron des Droits humains très attristé par la mort de ces cinq élèves finalistes du primaire, a condamné avec la dernière énergie ces actes barbares, avant de présenter ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées.
Selon toujours le communiqué, il a été signalé que les bourreaux ont également enlevé certains examinateurs.
A.M