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MARCHE ANTI-MALONDA : Des morts à Kinshasa

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Ce qu’il fallait craindre est finalement arrivé lors de la marche organisée par le parti présidentiel et autres alliés à Kinshasa pour protester contre la décision d’entérinement du choix de Ronsard Malonda à la tête de la CENI. On déplore deux morts dans la commune de Kasavubu: un policier et un manifestant tués et des dégâts matériels importants, notamment à la 6ème rue Limete industriel au siège fédéral de la Ligue des Jeunes du PPRD du président honoraire de la République Joseph Kabila Kabange ainsi que sur l’avenue Sendwe oùles quartiers généraux de l’église de réveil du pasteur Sony Kafuta et du Parti Travailliste de Steve Mbikayi ont été vandalisés avant que la police qui avait ouvert le passage aux émeutiers et aux casseurs ne les dispersent à hauteur du boulevard triomphal alors qu’ils voulaient se diriger vers le Palais du Peuple, siège du parlement.
Les affrontements se sont poursuivis vers l’avenue Kanda Kanda dans la commune de Kasavubu. Un policier isolé à ce niveau sera lynché à mort par une foule d’émeutiers non identifiés après qu’l soit descendu d’une pick-up qui l’amenait avec ses collègues vers la place du pont Cabu. Sa dépouille a été jetée par ses bourreaux dans un brasier fait de pneus brûlés. Ayant appris la nouvelle, les policiers ont rappliqué pour disperser la foule, hélas ! Ils n’ont pu que récupérer le corps sans vie et partiellement brûlé de leur collègue.
A leur tour, les éléments de la police qui dispersaient la foule ont ouvert le feu sur les militants supposés de l’UDPS qui manifestaient, atteignant mortellement l’un d’entre eux. Pris de colère, les manifestants ont ainsi décidé d’escorter le corps sans vie de leur camarade jusqu’au siège du parti à la 11ème rue Limete.
Ces manifestations avaient été interdites par les autorités politico-administratives provinciales à cause de l’état d’urgence sanitaire décrété par le chef de l’Etat pour lutter contre propagation de la pandémie de la Covid-19, mais la hiérarchie de l’UDPS a maintenu son mot d’ordre de marche. Interrogé par notre confrère Se confiant à un confrère de l’hebdomadaire franco-africain Jeune Afrique qui lui demandait s’il n’avait pas fallu opter pour une personnalité plus consensuelle le FCC est majoritaire étant majoritaire à la chambre basse du parlement, le député national Néhémie Mwilanya, coordonnateur du Front commun pour le Congo que les manifestants rendaient responsables de la désignation de Ronsard Malonda, s’est insurgé contre cette façon de voir : « Selon la Constitution, ce sont les confessions religieuses et la société civile qui choisissent le président de la CENI. Je n’ai donc pas à porter de jugement de valeur sur telle ou telle personne. Pour le reste, je peux comprendre que certains aient des interrogations, mais je ne comprends pas que les forces politiques s’invitent dans un débat qui ne les concerne pas, alors même que jamais elles ne permettraient à la société civile et aux confessions religieuses de se mêler par exemple du choix de leurs représentants au sein de la commission électorale », a-t-il dit. A la question de savoir s’il ne fallait pas réformer la CENI avant de désigner ses membres, Mwilanya rétorque que « d’une manière générale, le FCC a toujours dit qu’il fallait réformer ce pays, et cela nous a même été reproché ! En ce qui nous concerne, nous ne ferons jamais obstruction au débat démocratique et je voudrais mettre en garde ceux qui manœuvrent avec l’objectif non avoué de retarder les scrutins de 2023. Préparer des élections, cela demande du temps. Il faut mettre en place la CENI, enrôler les électeurs, planifier les opérations préélectorales et électorales, etc. Nous sommes déjà mi-2020 et certains essaient de jouer la montre. Peut-être même essaient-ils de jouer les prolongations. Il ne faut pas nous laisser distraire. Nous avons des acquis – la régularité du processus électoral, l’alternance – que nous ne devons pas perdre. Les institutions doivent organiser leur agenda de manière à ce que le calendrier soit respecté. Et la question qu’il faut se poser est celle de savoir à qui profiterait un report ». Il rappelle à ce sujet que Le FCC est actuellement un allié du CACH. Menaçant de remettre en cause cet état de fait et d’imposer une cohabitation au chef de l’État, il a indiqué que compte tenu des résultats des dernières élections législatives, la plateforme de Joseph Kabila aurait pu d’emblée pu imposer une cohabitation. « Nous ne l’avons pas fait. Nous avons choisi de donner une chance à la stabilité du pays, au dialogue entre les partenaires politiques et à un fonctionnement harmonieux des institutions. Nous ne le regrettons pas parce que nous avons le souci de l’intérêt général et nous ne quitterons la coalition que si on nous y contraint » explique-t-il en précisant qu’il n’y a pas à chercher loin la ligne à ne pas franchir. « Regardez ceux qui sont en train de poser des actes incompatibles avec l’esprit de notre coalition. On reconnaît l’arbre à ses fruits et, si besoin, nous prendrons le peuple à témoin ! Félix Tshisekedi et son prédécesseur, Joseph Kabila, se sont vus le 2 juillet, ils se sont parlés et ils ont défini un agenda. Si celui-ci est court-circuité, ce n’est pas de leur fait, mais parce que certains n’adhèrent pas à leur vision, c’est pourquoi cela n’a pas suffi à apaiser les tensions. Notre coalition perdurera tant que la volonté politique sera là ».
Au journaliste qui lui rappelle qu’Emmanuel Ramazani Shadary et l’ancien ministre de la Justice Tunda Ya Kasende, qui appartiennent tous deux au FCC, ont aussi enfoncé un coin dans la coalition car ils ont reconnu publiquement être à l’origine de la procédure qui a conduit en prison Vital Kamerhe, l’ex-directeur de cabinet du président Mwilanya répond qu’il s’agissait plutôt d’un processus institutionnel qui a conduit à ce procès. « Un jour, constatant qu’il y avait un fossé entre les montants décaissés et les travaux réalisés, le gouvernement s’était réuni ; un débat avait eu lieu en conseil des ministres et le ministre de la Justice a demandé au Parquet de se saisir du dossier, ce qui est dans ses attributions. C’est la preuve que le FCC est attaché à la lutte contre la corruption et le détournement de deniers publics ». Le chroniqueur de J.A. lui brandit le passage du président Tshisekedi du 30 juin dans lequel le chef de l’État a formulé une mise en garde très claire à l’égard de ses partenaires, affirmant qu’« aucune majorité politique ou parlementaire ne peut outrepasser les principes fondateurs de la République » et exigeant plus de transparence dans certains des projets lancés sous Kabila mais Mwilanya persiste et signe. « Le FCC n’a peur de rien et n’a pas à émettre d’opinion sur les déclarations du président. Mais lorsque l’on emprunte le chemin de dénonciation, il faut être exhaustif et savoir jusqu’où l’on est prêt à aller. Nous venons de célébrer le soixantième anniversaire de l’indépendance de notre pays. Cela fait donc 60 ans que le Congo est gouverné par des Congolais. Vous voyez jusqu’où l’on peut aller fouiner ? Il est recommandé, lorsque l’on écrit sa propre page de l’Histoire, de regarder vers l’avenir », martèle-t-il avant d’évoquer le cas du ministre Célestin Tunda Ya Kasende, soupçonné d’avoir voulu imposer une réforme judiciaire visant à renforcer l’autorité de son ministère vis-à-vis des magistrats du parquet. « Le ministre de la Justice fait partie du gouvernement et, au sein de ce gouvernement, il y a des règles à respecter en matière disciplinaire. Pour le reste, et jusqu’à preuve du contraire, il y a un dialogue fructueux entre le président et son prédécesseur et ils ont trouvé une solution » a-t-il répondu.
Sur le rôle déstabilisateur de certains membres de la communauté internationale, les États-Unis notamment qui font pression pour que le président Tshisekedi se sépare (« s’émancipe ») de Joseph Kabila, Mwilanya émet quelques doutes : « Les Américains ne nous l’ont jamais formellement signifié. Je dirais même que les renseignements que nous avons laissent plutôt entendre que la communauté internationale souhaite le succès de la coalition puisque sa finalité, c’est la stabilité du pays ».
Prié de dire un mot sur le bilan d’étape du président Félix Tshisekedi, il estime qu’il est encore trop tôt pour dresser un bilan, mais il y a encore beaucoup à faire avant de conseiller à tous les acteurs politiques rd congolais de se ressaisir. « Ils peuvent encore relever les défis qui se posent à eux, se préoccuper des Congolais dont le pouvoir d’achat est diminué et qui sont confrontés à de très sérieuses difficultés socio-économiques, plutôt que de se consacrer à leurs petits calculs politiques et à chercher à mieux se positionner individuellement pour la suite ».
J.N.

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LE MAXIMUM 14 juillet 2020
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