En marge de la célébration des 60 ans de l’indépendance de la RDC le 30 Juin dernier, le Congolais lambda a entendu un Félix Tshisekedi visiblement excédé par les ‘‘insolences’’ de certains lieutenants de son partenaire Joseph Kabila faire l’anamnèse de la marche du pays. Rappelant l’effondrement du socle de confiance entre Joseph Kasavubu et Patrice Lumumba, les deux principaux acteurs de la scène politique nationale dès les premières heures de l’indépendance en 1960, le chef de l’Etat a noté, à bon escient que c’était le résultat combiné de l’inexpérience de la classe politique autochtone et des convoitises extérieures. «Ce départ raté a conduit notre pays, un pays aux promesses pourtant exceptionnelles, dans une descente aux enfers qui a pu paraitre interminable et qui n’a épargné aucun secteur de la vie nationale», a-t-il fait remarquer avant de déplorer que 60 années plus tard, « le devenir de la Nation est toujours entre les mains d’une classe politique, toutes tendances confondues, qui demeure versatile, et qui peine à arracher la Nation du cercle vicieux de l’instabilité et de la pauvreté ». Il avait manifestement gros sur le cœur car en dépit de son engagement à maintenir contre vents et marées un dialogue interinstitutionnel pour résoudre les problèmes du vivre ensemble des Congolais, il a exprimé de manière directe son ras-le-bol vis-à-vis de ce qui lui apparaissait comme des crocs-en-jambe de ses partenaires du FCC lors de la 39ème réunion du Conseil des ministres. «Regardons nous les yeux dans les yeux. Si ce n’est plus possible, tirons les conclusions…Il y aura toujours moyen de diriger ce pays même avec une autre majorité […] Je ne continuerai pas à regarder comme ça la coalition aller droit dans le mur», aurait-il lâché.
On se perd en conjectures sur la position du président. Surtout que ses anciens partisans du « plan de Genève » dont il avait décrié naguère la duplicité ont sauté sur l’occasion pour faire exploser en vol la coalition FCC-CACH, tandis qu’au FCC affleurait la question de savoir si on était déjà dans une sorte de plan B du camp présidentiel tournant en dérision cette dernière coalition.
Dès le 25 juin déjà, à la suite de violentes attaques dont ont été victimes les cadres et proches du FCC en marge de la controverse autour des propositions de lois Minaku-Sakata sur la réforme judiciaire, le député national Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC a ainsi dénoncé « le rapprochement CACH-Lamuka ». Quelques faucons du FCC évoquaient pour leur part des négociations entre des émissaires du chef de l’Etat et Lamuka sous la médiation des Belges et des parrains de l’Accord de Genève.
La gestion musclée des maladresses dans le processus de transmission au parlement des observations de l’exécutif sur les propositions de lois Minaku-Sakata sur la réforme judiciaire (interpellation de l’alors vice premier ministre de la Justice, Tunda ya Kasende), et d’entérinement à l’Assemblée nationale de la désignation controversée par les confessions religieuses de Ronsard Malonda à la tête de la CENI (manifestations brutales de l’UDPS et… Lamuka contre le FCC et le parlement) a mis l’huile sur le feu. L’opposition Lamuka n’a cessé depuis de donner de la voix pour obtenir une redistribution des cartes, escomptant un dialogue national, un de plus, en faisant miroiter notamment la réduction de l’influence du parlement où l’un des siens (le député MLC Jean-Jacques Mamba) avait semé la discorde en obtenant de ses collègues FCC une réaction de solidarité corporatiste contre le 1er vice-président Jean Marc Kabund qui l’aurait molesté et fait irrégulièrement embastillé après avoir mis à mal l’inviolabilité du siège du parlement. Tout compte fait, l’exubérante agitation du cardinal Fridolin Ambongo dont on connaît la proximité avec M. Bemba pour casser la coalition FCC-CACH semble n’avoir pour finalité que de fragiliser d’abord Joseph Kabila et le FCC et ensuite le président Félix Tshisekedi qui, quoique laissent croire les indélicatesses de certains membres du FCC n’a pas de meilleur allié à ce jour que Joseph Kabila. MM. Katumbi et Bemba n’étant de toute évidence pas prêts à laisser le président Félix Tshisekedi rempiler en 2023. Le risque est grand de voir la supercherie de Genève se répéter à un moment ou à un autre.
Le vrai visage de Lamuka
Les capacités manipulatrices des leaders de l’opposition qui bénéficient de la complicité de principaux princes de l’église catholique (et depuis peu de l’ECC) et de puissants lobbies occidentaux qui lorgnent les potentialités économiques de la RDC sont immenses. C’est à elles que l’on doit cette alchimie qui permet à des larbins décomplexés des prédateurs des ressources économiques congolaises de se faire passer pour des «libérateurs» du peuple appauvri et chosifié. Comme si le verbe sauver a changé de sens pour signifier enchaîner ou maintenir dans l’esclavagisme ou la domination. Ce sont eux qui servent d’apologistes aux bourreaux du pays de Kimbangu et de Lumumba, pour que le peuple ne connaisse jamais ceux qui ont fait, et continuent de faire, main basse sur ses ressources. Le peuple est constamment abreuvé d’impostures insidieuses sur les auteurs et les causes de ses malheurs à partir de sophismes cyniques conçus et diffusés méthodiquement aux quatre vents. En opposant les Congolais entre eux comme à l’aube de l’indépendance en 1960, ils s’assurent que les obstacles à leur boulimie seront éliminés par les Congolais eux-mêmes. La haine qu’ils insufflent à longueur de journées entre les enfants d’un même pays est la même qui empêcha les Congolais de capitaliser leur indépendance en 1960.
Le rapprochement CACH Lamuka, une panacée ?
Présenter le rapprochement CACH-Lamuka comme une voie de salut pour le Congo est une aberration. Certes des fautes méthodologiques ont été enregistrées tant dans l’éviction de Jean-Marc Kabund du bureau de l’Assemblée nationale que dans les processus d’examen des lois Minaku-Sakata et d’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la CENI ou la réforme judiciaire. Mais à y regarder de près, il ne s’agit pas de problèmes fondamentaux.
S’agissant de Kabund, alors que Joseph Kabila avait déjà résolu de faire voter en sa faveur par les députés FCC, l’intérressé lui-même avait provoqué une situation explosive en faisant bloquer et brutaliser ses collègues et en faisant incarcérer le député MLC Jean-Jacques Mamba. Des initiatives qui n’ont pas été le fait du président de la République et chef de file du CACH. Quant aux lois Minaku-Sakata, leur transmission à l’Assemblée nationale par le VPM Tunda en lieu et place du 1er ministre de même que son triomphalisme après que sur intervention de l’autorité morale du FCC, le chef de l’Etat ait résolu de régler au plan disciplinaire sa faute administrative (chose déjà faite) a été très mal perçu. Du reste, les propositions des lois en question ont été renvoyées à plus tard. Quant à M. Malonda, son entérinement sans un minimum de concertation préalable tant au sein de la famille politique FCC qu’à celui de la coalition et sans inscription de la matière à l’ordre du jour sur fond d’une vive polémique justifie les réserves du chef de l’Etat qui détient le pouvoir ‘in fine’ de rendre effective sa désignation.
Gâchis et décrédibilisation de la parole publique
Rien qui vaille la peine qu’un seul Congolais se fasse tuer. Il est de l’intérêt du chef de l’Etat et de son gouvernement qu’un état d’urgence sanitaire décrété par ordonnance présidentielle soit effectivement appliqué par tous. La crédibilité de la parole publique fait la force d’un pays et est incontournable pour tout projet de reconstruction qui implique un certain niveau de confiance tant à l’interne qu’à l’externe dans un monde très compétitif. Par ailleurs, au plan pédagogique, il n’est pas mauvais que sous son mandat, le chef de l’Etat apprennent aux Congolais à manifester sur des thématiques lourdes comme l’invasion du pays par des armées étrangères, l’inflation galopante, la corruption ou les éventuels dysfonctionnements dans la riposte aux épidémies comme la pandémie de la Covid-19. Lorsque Moïse Katumbi mobilise en prétendant vouloir « faire barrage à Joseph Kabila qui veut placer un membre du FCC à la tête de la CENI afin de préparer un hold-up électoral en 2023 » ou « sauver le président Tshisekedi à mieux éviter le piège du FCC » ; lorsque Martin Fayulu affirme avoir tourné la page de la recherche de « la vérité des urnes» et accorder le pardon à (à ceux qui « lui ont volé sa victoire à la magistrature suprême», ils se moquent des Congolais. Le poète congolais Samy Besongo qui accuse l’opposition Lamuka, de collaboration avec ceux qui veulent accaparer sans contrepartie les richesses du peuple congolais les prévient : «Vous courez vous-mêmes le risque de vous faire lyncher par ce peuple que vous manipulez avec vos intox », écrit-il.
Les flatteurs piègent ceux qui les écoutent
Il suffit pour s’en convaincre, d’avoir à l’esprit que ces champions décomplexés de l’utilitarisme et du mercantilisme impérialistes qu’on a vu à la manœuvre à Genève en 2018 ont, entre autres priorités, celle d’anéantir les timides conquêtes du nouveau code minier destiné à en finir avec le paradoxe «RDC pays riche, mais à population pauvre ».
Au regard des objectifs connus des parrains de l’éphémère plan de Genève, le retour à ce schéma n’est certainement pas dans l’intérêt du peuple congolais en général, ni dans celui de la vision politique du président Tshisekedi.
Hasard de calendrier ou simple coïncidence des évènements, les marches non autorisées et les violences qui les ont émaillées le 9 juillet 2020 auraient reçu le soutien du chef de l’Etat devant le conseil des ministres.« Il est irresponsable de créer le désordre et demander aux autres de se taire », aurait-il déclaré.
Une stratégie d’astroturfing
Lamuka n’a jamais fait mystère de sa volonté de faire échec au leadership de Félix Tshisekedi et de la coalition CACH-FCC en plongeant au besoin le pays dans la cacophonie. « J’ai marché contre la désignation de Ronsard Malonda à la CENI et le soir même, on nous dit que le VPM Kankonde doit démissionner», constatait avec regret Kalonji un motard taxi du rond point des huilleries à Lingwala. Il venait de découvrir que ses compagnons et lui-même avaient été embrigadés dans la stratégie de l’astroturfing (gazon artificiel que l’on peut déployer à volo dans un sens ou un autre), une technique de mobilisation pour enclencher, des actions en apparence spontanées, mais en fait pensées et impulsées par des officines professionnelles pour détourner une masse ou l’instrumentaliser au profit d’intérêts divers. En l’espèce, il s’agit du blanchiment idéologique des ténors de Lamuka.
Ce mode opératoire a connu un tel succès au fil des décennies qu’il en est venu à couvrir d’une chape de plomb toutes les causes, de l’environnement aux libertés civiles, offrant aux jeunes une vision fictionnelle du militantisme où tout se réduit en hashtags, sex-tapes, postings de haine intercommunautaires et jeux de bac à sable souvent sans lien avec la réalité.
En se livrant mutuellement à la vindicte populaire sous l’instigation des stratèges de Lamuka (motion Mamba, affaires Tunda et Malonda), les faucons au sein de CACH et du FCC exposent leur coalition au risque d’une dégénérescence politiquement suicidaire qui peut précipiter le pays dans la chienlit.
Une reprise en mains par le président Félix Tshisekedi et le président honoraire Joseph Kabila devient indispensable. Celle-ci pourrait prendre notamment la forme d’une présidence en alternance du Comité de suivi de la plateforme selon un calendrier mensuel ou bimestriel compte tenu des hautes charges du chef de l’Etat.
Occupations militaires étrangères
Cette reprise en mains est d’autant plus indispensable que de nombreuses ONG locales, élus et leaders communautaires diffusent presque tous les jours des alertes faisant état d’incursions armées aux frontières de la RDC. Depuis le début de l’année, au moins six armées ont été signalées sur le sol congolais. Le président de la République Félix Tshisekedi a ordonné à l’état-major général des FARDC de mettre en place un QG avancé dans l’hinterland oriental du pays tout en annonçant sa ferme volonté de résoudre le problème par la diplomatie.
En dépit de nombreux contacts entre les deux gouvernements et les propos lénifiants du président Paul Kagamé au sujet de ses bons rapports avec la RDC, on continue d’observer une présence militaire des Rwanda Defense Forces (RDF) près de Jomba (Nord-Kivu). En avril dernier, Kinshasa avait adressé une discrète protestation à ce sujet à la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) sans que ne soit signalé un quelconque mouvement de repli, ce qui conduit certains membres de l’opposition et de la société civile congolaises à dénoncer un accord secret entre Kinshasa et Kigali.
Pas seulement le Rwanda
« Il n’est pas acceptable que notre pays donne de plus en plus l’impression d’être ouvert à toutes les invasions. C’est une véritable curée», se désole un chroniqueur politique congolais anonyme. On rappelle à ce sujet qu’il y a quelques semaines, le haut commandement militaire rd congolais avait dénoncé officiellement la présence de la marine ougandaise dans les eaux territoriales congolaises sur le Lac Albert ainsi que la présence de soldats de l’armée burundaise dans la plaine de la Ruzizi dans la province du Sud-Kivu.
Invité à s’expliquer sur ces multiples incursions armées devant la Commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale, le ministre de la Défense Aimé Ngoy Mukena, en a rajouté à l’inquiétude des législateurs en leur révélant en plus que des éléments des forces armées zambiennes bivouaquaient dans des agglomérations de la province du Tanganyika, voisine de cet Etat d’Afrique australe même s’il s’est efforcé de les rassuré en indiquant qu’une médiation du Congo-Brazzaville était en cours pour y mettre un terme.
Pendant ce temps, à l’Ouest, l’armée angolaise multipliait des intrusions au Kongo-Central en invoquant un droit de suite contre les éléments séparatistes de la province angolaise de Cabinda jamais négocié avec le Congo-Kinshasa. Ces abus répétés se sont soldés récemment par un bref échange de coups de feu entre l’armée angolaise et les FARDC au cours duquel un militaire angolais a été tué. Kinshasa qui a confirmé l’incident a dit avoir déjà rendu son corps à Luanda. A la frontière Nord, ce sont les exactions des armées sud-soudanaises et centrafricaines donnant la chasse à des groupes rebelles de leurs pays sans aucune coordination avec le gouvernement congolais qui défrayent la chronique.
Inquiétudes sur le risque de balkanisation
Au total, depuis le début de l’année, ce sont des forces régulières de six pays sur les neuf voisins du Congo-Kinshasa qui déboulent pour un oui ou un non sur notre territoire infligeant aux paisibles populations riveraines des localités riveraines des frontières communes un véritable martyre. Les deux chambres parlementaires qui disent redouter la mise en œuvre d’un plan inavoué de balkanisation du pays s’en sont émues à maintes reprises mais les services de sécurité et le gouvernement affirment qu’il faut privilégier la voie de la diplomatie.
Dans son dernier rapport à la plénière de l’Assemblée nationale à ce sujet, la commission Défense et sécurité de la chambre basse a recommandé avec insistance la création sans atermoiements d’unités spéciales dédiées à la protection des frontières nationales. Pour la commission que préside Jaynet Kabila Kyungu Désirée, la situation est d’autant plus préoccupante que, de manière concomitante, on assiste à un activisme des terroristes des FDLR et ADF ainsi qu’à l’éclosion dans certaines provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri à la résurgence de groupes armés locaux avec des revendications aussi farfelues les unes que les autres.
La balkanisation n’est pas une vue de l’esprit
Nombre de penseurs américains n’ont eu de cesse de ressasser le projet de balkanisation du Congo-Kinshasa dénoncé avec vigueur par Patrice Lumumba dès l’accession du pays à la souveraineté nationale et internationale. On en veut pour preuves le point de vue défendu avec vigueur en 2012 par Peter Pham, ancien envoyé spécial de Washington dans la région des Grands Lacs selon lequel « to save the Congo, let it fall apart. This country is too big to succeed » (« pour sauver le Congo, il faut le laisser se démembrer. Ce pays est trop grand pour réussir»).
Un peu plus tard, Grey Mills et Jeffrey Herbst ont glosé au sujet de ce qu’ils ont dépeint comme «The invisible state : it is time we admit that Congo does not exist » (« L’Etat fantôme: il est temps d’admettre que le Congo n’existe pas»).
Avant eux, en 2001, First William président de la sous-commission du sénat américain avaient fait campagne aux Etats-Unis pour convaincre l’opinion que les frontières congolaises étaient une source de déstabilisation tant pour les forces tant internes qu’externes et qu’il était préférable de favoriser le découpage du pays en cinq États indépendants : le Kivu-Maniema, le Kasaï, le Shaba (Katanga), l’Equateur incluant la Province Orientale et le Bandundu-Bas-Congo avec Kinshasa.
A peine plus circonspect, Herman Cohen ancien sous-secrétaire d’Etat au sein de l’administration Bush se targue d’avoir proposé en 2008 à l’alors président Barack. H. Obama un plan pour résoudre une fois pour toute le conflit à l’Est de la RDC : «Dans ma lettre au président Obama, j’ai suggéré que l’on légalise le commerce des minerais au Kivu qu’exploitent les hommes d’affaires rwandais car depuis que le Rwanda a envahi le Kivu en 1998, il a mis en place des réseaux pour l’exploitation des minerais, surtout le coltan qui rapporte des milliards de dollars. Je pense que tout le monde trouvera son compte et la RDC percevra des impôts. Mais j’ai rencontré une farouche opposition de la part des congolais qui évoquent la question de la souveraineté ». Johnnie Carson, un autre ancien sous-secrétaire américain aux Affaires africaines sous le premier mandat d’Obama en avait rajouté une couche en déclarant en 2011 que « la seule manière de procéder consiste à adopter une solution subtile bénéficiant de l’appui de la communauté internationale. C’est celle que les Nations-Unies ont expérimentée en Yougoslavie (Europe) et au Soudan (Afrique). Nous sommes parvenus à une telle solution pour mettre un terme au conflit dans l’ex-Yougoslavie par le biais des Accords de Dayton ».
La présence rwandaise à l’Est de la RDC fait l’objet d’une vigoureuse promotion de la part d’une flopée de lobbyistes américains qui s’évertuent à parachever la balkanisation du pays.
Les historiens rappellent que l’on doit les frontières actuelles de la RDC au tracé des limites de L’Etat Indépendant du Congo (EIC) qui a intégré le droit public international grâce à un lobbying entrepris par le Congrès des USA à partir d’avril 1884 bien avant la clôture de la Conférence de Berlin sur la bassin du Congo. « C’est le secrétaire d’Etat US Rodney Frelinghuysen qui a imposé aux plénipotentiaires réunis à Berlin la carte du Congo dessinée à l’intention du gouvernement américain par le reporter anglo-américain Henry Morton Stanley », signale à ce propos le politologue Kabasubabo Katulondi.
A. M. & J.N.