Lancé à Kinshasa le 30 Juin 2013 sous l’impulsion du président de la République honoraire, Joseph Kabila, l’établissement public de Transports au Congo (TRANSCO) a célébré avec sobriété la semaine dernière 7 ans de services rendus à la population dans un contexte très précaire. Créé pour faciliter la mobilité du petit peuple sur de longs trajets,TRANSCO a changé la donne du transport public en RDC. Avec son tarif social de 500 FC, soit 0,25 USD la course, étudiants, enseignants, fonctionnaires, commerçants et débrouillards peuvent facilement atteindre à l’aise leurs destinations. Pour les passagers non-payants comme les militaires, les policiers et les personnes vivants avec handicap, TRANSCO est un ouf de soulagement. Cette catégorie de personnes ont le privilège d’être en première ligne à bord des bus Transco et sont de même favorisées par les transporteurs du secteur privé.
Tarif inchangé de 500 CDF
Bon an, mal an, en 7 années TRANSCO a accompli avec dévouement la mission qui lui est confiée par l’Etat d’assurer un déplacement sécurisé de ses clients et de leurs biens avec un tarif inchangé de 500FC en dépit de la conjoncture due à la dépréciation de la monnaie nationale avec l’impact négatif que cette situation peut entraîner pour cette entreprise.
TRANSCO est contrainte d’effectuer des dépenses liées à son fonctionnement au taux du jour. Un sacrifice pour l’État congolais dans un contexte difficile due à la Covid-19 dans le souci de venir en aide à la population, rassure Andrew-John Blackson Bongi, directeur général de cette entreprise.
Pourtant, la production de Transco a baissé du fait de la vétusté de ses bus et des travaux de modernisation des grandes artères dans le cadre du programme des 100 jours du chef de l’Etat, surtout à Kinshasa.
Au-delà de la subvention en carburant et en lubrifiants par l’Etat, il est impératif de repenser la survie de TRANSCO et les conditions de travail de prêt de ses 3000 employés. L’acquisition d’un nouveau charroi automobile de 8 nouveaux bus de marque Zhong Tong en renforcement de celui acquis il y a 7 ans est un premier pas à encourager, se félicite Andrew-John Blackson Bongi avant d’exhorter le gouvernement à faire davantage pour son entrepirise.
Daniel Mwembo