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Sankuru: bientôt le réveil
La province du Sankuru c’est notre bien commun. Quiconque réfléchit un peu doit interpeller ceux qui veulent s’approprier des quelques ressources encore disponibles dans cette province. Nous devons les condamner quels qu’ils soient. Il n’est pas normal qu’en cette période de crise sanitaire, notre gouverneur soit en villégiature en Europe (France) depuis plus de cinq mois sans aucune raison légitime même si certains de ses proches prétendent qu’il est occupé à signer des contrats avec les investisseurs. Une signature qui prend cinq mois, c’est du jamais vu dans l’histoire même des institutions étatiques.
Le monde évolue et est devenu un village planétaire. On n’a plus besoin de passer même un seul mois à l’étranger pour séduire des investisseurs, qui du reste, ne signent pas de contrats avec des gouverneurs de provinces d’un Etat unitaire même largement décentralisé comme la RDC. A l’évidence, les animateurs de notre exécutif provincial ne s’intéressent guère au développement de la province. Beaucoup d’entre eux sont venus en politique pour s’enrichir et enrichir les sponsors. Il n’ y a qu’à voir le nombre de dragues déployés sur les rivières diamantifères du Sankuru comme la Lubi ou le Sankuru par des opérateurs totalement inconnus des services générateurs des recettes publiques pour s’en convaincre.
J’invite toutes les sankuroises et tous les sankurois à surveiller cet exécutif comme le lait de Soja sur le feu tout simplement parce qu’il a été mis en place par nos élus provinciaux pour diriger notre province au mieux des intérêts de ses habitants. Je félicite les députés provinciaux qui, après avoir accordé étourdiment leur confiance au duo actuellement à la tête de la province sont majoritairement revenus à la raison et ont décidé la mise en accusation du n° 1 de l’entité provinciale devant la Cour de cassation pour outrage à leur institution et détournement de deniers publics. Personne ne peut en vouloir à un fils du Sankuru pour avoir créé des entreprises à Kinshasa ou en Europe comme certains zelateurs le prétendent. Le fait est que une fois élu à la tête d’une entité, il importe d’accepter le jugement de ceux au service desquels on prétend exercer son mandat. Il n’est pas acceptable qu’un élu à la tête de la province du Sankuru s’en prennne systématiquement à des sankurois au point de les diviser en deux camps antagonistes : ceux qui lui sont favorables et ceux qui ne le sont pas comme si notre province échappait aux règles élémentaire de la démocratie. Connaissant le niveau de vie sociale de la plupart de ces zélateurs, notamment un quidam qui habite dans une case entièrement construite en tôles, dans un quartier défavorisé de Kinshasa, je comprends son attitude de flatterie qui vise à vivre aux dépens de celui qui l’écoute.
Espérons qu’en cas de redistribution des cartes à l’issue de la procédure judiciaire, on n’ait pas à assister à de nouvelles attitudes irrationnelles de la part de nos députés provinciaux.
Reçus à deux reprises par le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba en ce mois de mai 2020, le groupe provincial des députés nationaux et sénateurs ressortissants de la province du Sankuru ont visiblement compris la nécessité de voir leur chère province rebondir et mettre fin à la léthargie qui la caractérise depuis juillet 2019. Dans une assemblée provinciale composée majoritairement de membres issus des formations du Front commun pour le Congo (FCC), je souhaite que certains parmi ces derniers ne narguent pas une fois de plus leur famille politique et son autorité morale visionnaire, le président de la République honoraire et sénateur à vie Joseph Kabila. La question mérite d’être soulevée car la récidive est possible. Plusieurs officines politiques renseignent que la plupart de leaders de cette province sacrifiée ont pris conscience de leur responsabilité dans cette débâcle et décidé de se ranger derrière le mot d’ordre de leur famille politique. Tous sauf un ou deux inconséquents dont les tergiversations et les aventures déjantées sont connues de longue date et ne surprennent plus grand monde.
La promesse faite par le premier ministre Ilunga Ilunkamba aux élus nationaux de cette province qui lui tient à coeur est porteuse de lendemains meilleurs à cet égard.
Touchons du bois.
Joseph tokanyi
10 categories de gens a eviter pour reussir et garder la paix dans la vie
1. les personnes qui ne parlent que du mal des autres, que des défauts des autres et qui te poussent a la haine et a la division.
2. les personnes qui ne sont pas reconnaissantes des bienfaits reçus des autres et qui ne savent pas dire merci.
3. les personnes qui ne reconnaissent pas leurs erreurs et leurs defauts et qui sans cesse accusent les autres sur ce qui leur arrivent.
4. les personnes qui ne t’approchent que par intérêt ou parce qu’elles ont des difficultés.
les profiteurs et les manipulateurs.
5. les personnes qui n’ont pas de maitrise de soi, de personnalite et de position dans la vie.
les gens hypocrites et déloyaux.
6. les personnes qui murmurent, qui se plaignent a tout moment, qui ne sont jamais satisfaites de rien.
7. les personnes égoistes et égocentriques.
elles ne pensent qu’a elles et a leurs intérêts.
8. les personnes qui ne savent pas garder et gérer les relations.
pas de discretion et pas de sagesse.
9. des personnes qui ne savent pas pardonner, les rancunieres professionnelles, des personnes qui respirent la haine et l’ esprit de division.
10. des personnes qui t’éloignent de la vie de priere.
les personnes qui n’ont pas la crainte de dieu.
elles t’éloignent de ta couverture spirituelle afin que le diable t’achêve.
John Mwamba
Sacré Kinshasa !
Le Kinois le matin, se réveille, éteint son réveil fabriqué en Chine, sort de ses draps tissés en Iinde, enfile ses vêtements fabriqués au Bengladesh; des chaussures d’Italie, boit son jus d’orange d’Afrique du Sud, met du lait made in France dans son café produit en Aangola.
Il saute dans sa voiture fabriquée au Japon pour se rendre à la station de service Total (France), il fait le plein et prend son telephone Coréen Samsung fabriqué a Taïwan et paye avec Orange Money (France).
À midi, il sort de son bureau dans une banque Ningériane. Il rejoint son ami qui fume une cigarette Américaine. Ils mangent du riz Pakistanais, boivent une bière de chez Pierre Castelet, sans avoir dépensé un centime qui restera dans le pays, ils débattent pour savoir pourquoi il n’y a ni travail ni argent à Kinshasa.
Et avec cela, ils concluent que leurs problèmes, c’est le pouvoir en place…
Nzambi wanyi.
Changeons un jour !!!!
Claude Katona