Le ministre des Droits Humains, Me André Lite estime qu’il est tout à fait normal que le procureur procède à l’ouvreture d’une information judiciaire dans l’affaire de la sextape à scandale impliquant l’évêque Pascal Mukuna, responsable de l’Assemblée Chrétienne de Kinshasa (ACK) et Mamie Tshibola ex-épouse de son défunt collaborateur.
Pour le numéro 1 des Droits Humains, « le simple fait qu’il s’agit d’une femme veuve et victime présumée, c’est un motif suffisant qui puisse justifier l’ouverture d’une information judiciaire à toutes fins utiles par le procureur».
Convaincu que la justice dira le droit, il précise qu’il suivra « avec intérêt la suite à donner par la justice dans cette affaire».
A l’heure où tout monde parle de la RDC comme un État de droit, André Lite veut voir ce qui passe pour un vain discours, se traduire dans les faits concrets.
« Notre pays est un État de droit où la suprématie de la loi doit primer sur toute autre considération. Tous les Congolais sont égaux devant la loi et doivent bénéficier d’un traitement égal devant les cours et tribunaux. Dans le cas sus-indiqué, la justice doit s’en occuper afin que la lumière soit faite sur cette scandaleuse affaire», a-t-il insisté.
Une plainte a été déposée contre Pascal Mukuna au parquet de la Gombe le mercredi 06 mai 2020 «pour viol, rétention illicite de documents et menaces de mort» .
Mamie Tshibola Mufuta qui se présente comme la victime a saisi le parquet parce qu’elle veut rentrer dans ses droits face à un individu qu’elle considère comme un tyran pour avoir abusé d’elle plusieurs fois, sexuellement.
Elle est la veuve d’un ancien collaborateur du numéro 1 de l’Eglise ACK décédé il y a quelques années.
OH