Les forces de l’ordre ont arrêté une dizaine de manifestants qui ont passé la nuit dans plusieurs amigos de la ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu.
«Nos militants ont été interpellés depuis la matinée et passent la nuit au cachot de la police jusqu’à maintenant personne n’a été relâché», témoigne un cadre de l’UNC.
Parmi les personnes interpellées et qui passent la nuit à l’amigo, se trouve le journaliste du média en ligne jambordc, Martial Kalala, arrêté alors qu’il couvrait les échauffourées entre la police et les militants de l’UNC.
Jambordc dénonce une entrave à la liberté de la presse et exige la libération de son journaliste qui a été interpellé alors qu’il ne faisait que son travail. «Aucun journaliste ne mérite d’être mis en prison parce qu’il a fait son travail. Cette attitude des forces de l’ordre n’est pas de nature à favoriser un bon climat de travail en cette période où les habitants ont plus que jamais besoin de la presse. Nous exigeons la liberation, sans délai, de Martial Kalala», a insisté Honneur-David Safari, Coordonnateur a.i. de REMEL-GL. Plusieurs manifestations ont été organisées dans la ville de Bukavu pour revendiquer la libération de Vital Kamerhe. Des manifestants ont été interpellés, les vitres du bureau saccagées et autres dégâts commis à Bukavu dans les accrochages entre police et manifestants de l’UNC.
JN