Nous devons avoir de la hauteur, et jouir librement de notre indépendance d’esprit, d’agir et de pensée. Dans plusieurs groupes, je lis des éloges des congolais à l’endroit des Américains vis à vis du Président FATSHI et l’ancien président JKK. Les USA n’ont jamais aidé un pays du tiers monde à se développer. Les Japonais, les Sud Coréens, les Singapouriens, les Quatariens, les Kowetiens ,les Indenesiens,etc collaborent avec ses imperialistes USA en gardant leurs valeurs de base. En Afrique, je ne connais pas un Pays qui s’est développé grâce aux USA. Nous devons nous libérer de notre complexé , c’est une trahison lorsque nous devons passer notre temps entrain de releyer les points de vue et possitions de l’oppresseur. Nous devons nous poser la question pourquoi les USA veut la tête JKK est c’est pour l’amour du Peuple Congolais et la RDC?
Apprenons un peu une leçon sur les sorts de nos héros
Laurant DésiréKabila
Éméry Patrice Lumumba
Gadafi Muouamar
Sadam Husein
Savimbi Jonas
John Garangue
Tous tués par les USA
Vous avez déjà oublié les cas:
1.Laurant Bgabo
- Lula Daslyvas qui a défié les USA et l’ EU et a transformé le Brésil, aujourd’hui il paye son Patriotisme
3.Aujourd’hui c’est Dos Santos qui est sur la sellette, son pêché , c’est d’avoir relevé son Pays et le placé sur l’orbite des Pays viables de l’ Afrique.
Vous êtes entrain de voir comment la Syrie est détruite, l’Irak , l’ Afghanistan, le Mali, le Nigeria , le Soudan ,etc.
Les USA avait désintégré la Somalie, ils n y parlent plus de droit de lhomme ni gouvernance car pour eux , elle n’existe plus. Soyons Prudent.
Mes Compatriotes, nous savons que le régime passé à eu beaucoup de ratés et des gâchis. Mais c’est ne pas pour autant que nous devons livrer un Ancien Président sur le Plateau des Imperialistes, c’est trahir le combat de Lumumba et LD Kabila.
Réveillons-nous chers Compatriotes.
Merci
Tate Universel
Ce qu’il faut savoir
Ce qu’il faut savoir au sujet du nationalisme dans le front contre l’inanition de l’État par des compatriotes véreux, acquis à la cause des Néocolonialistes. Une exhortation à la classe politique congolaise, à l’heure des menaces permanentes Par l’Honorable Prof Musao Kalombo Mbuyu Célestin, Coordonnateur de l’Observatoire de la gouvernance
Nous aurions opté à raison pour le silence en lieu et place de faire parler notre plume dans ces colonnes, si ce silence n’était pas une complicité, le cas échéant, face aux dangers que court l’intérêt supérieur de notre mère patrie à l’heure des complots et des intérêts mesquins au profit des puissances néocolonialistes. L’histoire de notre pays qu’il faille relire au quotidien révèle, en effet, que les Néocolonialistes qui coiffent aujourd’hui l’éventuelle “communauté internationale” n’ont pas encore été une thérapie à une seule de nos crises sociopolitiques. Par contre, elle démontre clairement qu’au cours de notre riche parcours historique, uniquement des fils et filles de ce pays, caractérisés par la soif du dialogue et le souci de vivre ensemble, ont pu trouver des solutions escomptées à chacune de ces crises protéiformes qui auraient pu vraisemblablement conduire à des conséquences dévastatrices. Il y a lieu, tout simplement de fouiner l’histoire post accession de la RDC à l’indépendance de 1960, pour se faire une idée exacte du mauvais rôle que jouèrent ces puissances coloniales au détriment du géant Congo. Qui se rappelle encore, par exemple, que le 11 juillet 1960, la province du Katanga proclamait son indépendance vis-à-vis de la RDC, et que Feu le leader sécessionniste Katangais Moïse Tschombé pouvait bien compter sur l’appui des puissances occidentales? Qui se rappelle que pendant que le président Kasa-Vubu et son Premier Ministre cherchaient à résoudre le problème, un autre s’y rajouta ; le 9 août 1960, Albert Kalonji proclama à son tour l’Indépendance du Sud-Kasaï? Une sécession qui donnait l’impression de bien résister, contre les manœuvres de réunification du pays par le pouvoir en place. Savons-nous encore que jadis, la communauté internationale qui était restée silencieuse en dépit de l’avancée des sécessionnistes, haussa à tort le ton et condamna les bonnes actions du gouvernement congolais? Et l’ONU intervint dans ce conflit que traversait la RDC, démontrant ainsi que les noirs sont incapables de gouverner? Les Casques bleus arrivèrent à Kinshasa, autrefois Léopoldville, Lumumba est pieds et poings, liés, soumis à l’ogre américain, tel que le commente l’auteur Lilian Thuram dans son livre « Mes étoiles noires »? Le 5 septembre 1960, le président Kasa-Vubu mit en pratique les conseils de ses amis occidentaux en révoquant Lumumba et le remplaçant par Joseph Iléo? Lumumba et le Parlement destituent à leur tour Kasa-Vubu? Curieusement, la deuxième décision semble avoir été respectée durant 48 heures. Le 7 septembre 1960, le Parlement annule toutes les deux décisions de révocation. Alors que le Sénat avait pris l’option d’assurer les bons offices pour réconcilier les deux Hommes d’Etat, rendez-vous pris de surcroît, c’est encore l’impérialisme qui s’interposa en donnant ses ordres à Kasa-Vubu,
pour enflammer le dossier, comme elle le fait encore aujourd’hui sous des formes voilées. Savons-nous encore que c’est le 15 septembre 1960 que Joseph Mobutu, soutenu par la Belgique, la France et les Etats-Unis, réussit à abattre ses premières cartes publiquement? Il joua et gagna en destituant les deux politiciens et les assigna en résidence? Plus tard, Mobutu devenu Sese Seko déclara lors d’une interview accordée aux médias belges : « Le pouvoir était dans la rue. Le pouvoir était inexistant. Il fallait donc ramener de l’ordre ». Entre-temps, Mobutu fait le jeu des Occidentaux. Il relaxe Kasa-Vubu et assigne toujours Lumumba à la maison. L’ex-premier ministre prend son mal en patience et tente de s’évader pour rejoindre ses militants à Stanleyville. Sa cavale échoue. Il est arrêté en compagnie de ses complices Maurice Mpolo (ex-ministre des Sports, de fois concurrent de Mobutu) et Joseph Okito (ancien Président du Sénat, celui qui pourrait remplacer Kasa-Vubu, selon la Constitution). Les trois camarades furent victimes de cruels sévices. Le 17 janvier 1961, ils sont sauvagement assassinés à Lubumbashi (Elisabethville) au Katanga sous la bénédiction des puissances occidentales. C’est l’histoire récente d’il y a 60 décennies que nous, classe politique, ne pouvons pas oublier si facilement.
Aujourd’hui mieux qu’hier, nous devons tirer toutes les leçons qui en découlent. Ouvrons l’œil et le bon pour ne pas être ces acteurs politiques véreux, capables de nouer des complots avec les mêmes puissances néocolonialistes, pensant contre toute attente, que ces puissances incarneraient des solutions à nos problèmes, nos divergences, voire notre devenir. Le cri d’alarme résonne dans le chef de tout congolais nationaliste, de la communauté nationale désireuse de consolider la souveraineté nationale et la reconstruction intégrale de notre État. Il urge d’arrêter sans toute autre forme d’entendement, de vendre l’essentiel de notre dignité citoyenne. La classe politique congolaise ne doit pas continuellement passer l’essentiel de son temps à recevoir des ordres et diktats, comme ce fut en 60 etc, de la part de ces multinationales. Nous avons tout intérêt de nous inscrire dans cette logique. Car à dire vrai, les différents messages des Néocolonialistes distillés à travers nos officines, sous forme d’aide, compassion et consorts, ne sont que de la poudre aux yeux. Notre bonheur c’est nous-mêmes. Sur base d’une cohésion durable, à l’interne, nous sommes appelés à développer des stratégies pouvant nous permettre de décoller une fois pour toutes, et ainsi d’atteindre l’émergence tant souhaitée. La paix et la dignité n’ont pas d’égale. Avant que l’histoire juge chacune de nos actions face à nos choix, notre propre conscience nous interpelle à prendre le risque et péril de servir loyalement et fidèlement la République, disons l’intérêt supérieur. Nous ne conseillons pas en d’autre terme l’autarcie vis-à-vis, hélas, du monde devenu village planétaire ; mais nous en appelons à l’éveil patriotique face à nos partenaires multilatéraux dont ces néocolonialistes avec qui nous vivons la méfiance réciproque. Transformons nous-mêmes notre pays, avec notre propre touche et adaptons-le à notre vision patriotique qui veut que le Congo soit véritablement souverain et digne d’un État où il fait beau vivre pour ses filles et fils.
Musao Kalombo Mbuyu Célestin
Observatoire de la gouvernance