Des réseaux américains chercheraient à pousser les autorités de la RDC vers une implosion préalable à sa balkanisation tant décriée. C’est l’impression qui se dégage des récents développements politiques et diplomatiques en cours et qui n’augurent pas de lendemains enchanteurs pour le pays. Plusieurs analystes entrevoient déjà la probabilité de la survenance de situations annonciatrices d’une déstabilisation de cet Etat, l’un des plus grands du continent africain, qui n’en finit pas de s’engluer dans des controverses manipulées par ceux qui, de l’extérieur, veulent en redessiner à brève échéance les frontières conformément à leurs intérêts mercantilistes et géostratégiques. Est cité parmi ces partisans du démembrement du pays de Lumumba, le Dr. Peter Pham, lobbyiste de Atlantic Council récemment désigné par Washington Envoyé spécial pour la région de Grands Lacs, qui n’a pas tardé à déployer un activisme intrusif téméraire dans les affaires domestiques de la RDC. En violation de sa mission théorique qui consiste à favoriser la stabilité d’une des régions les plus fragiles du continent noir après le génocide rwandais de 1994, il se consacre d’une part à des campagnes de démantèlement de la chaîne de commandement des FARDC, seul instrument de défense des Congolais et d’autre part, à la facilitation des investissements privés américains tout en prêchant plus ou moins implicitement une rupture des équilibres sociopolitiques établis à l’issue des dernières élections générales de fin 2018. Ouvertement et sans s’embarrasser de circonlocutions, il incite les deux principaux vainqueurs desdites élections, le président Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila à se calfeutrer dans les barricades d’une conflictualité suicidaire, ce qui n’est certainement pas de bon augure pour la stabilisation du Congo-Kinshasa.
Dislocation des FARDC et conflictualité suicidaire
Peter Pham appartient à un réseau d’influence américain qui a déclaré en Janvier 2019 avoir « valider » (sic !) la victoire de Félix-Antoine Tshisekedi à l’élection présidentielle du 30 décembre 2018 après avoir exercé un lobbying agressif au profit des anciens amis, et nouveaux adversaires, de l’actuel chef de l’Etat rd congolais regroupés au sein de la plateforme Lamuka (particulièrement de l’aile de Moïse Katumbi). Une position qui, selon le Foreign Policy (1er février, 2019), aurait été fort opportunément « vendue » aux ‘’policy makers’’ du Département d’Etat, ce qui explique en même temps la propulsion de Peter Pham au poste stratégique d’Envoyé spécial US pour la région des Grands Lacs et l’accueil privilégié dont il bénéficie dans les allées du nouveau pouvoir à Kinshasa qui paie ainsi une sorte de « dette de gratitude ». D’aucuns considèrent depuis lors, Pham comme un puissant pilier Américain du nouveau président rd congolais. A tort. « Ce come-back de Washington en bouclier politique international du président Félix Tshisekedi, n’est pas sans rappeler l’appui dont bénéficia le maréchal président Mobutu Sese Seko, un ‘’bon élève’’ apprivoisé en son temps par une clique de républicains emmenée par un certain Herman Cohen avant d’être jeté dans la deuxième moitié des années ’90 comme un kleenex usé », estime Antoine Botili, un analyste congolais établi aux Etats-Unis. Les propos de Peter Pham laissent en effet poindre sa volonté de mettre la pression sur le nouveau président de la République Félix-Antoine Tshisekedi pour l’amener à déclencher une sorte de chasse aux sorcières ciblant le président sortant Joseph Kabila et ses proches un peu à l’image de ce qui s’observe en Angola depuis la fin du mandat du président Eduardo Dos Santos dont la famille est littéralement sur le gril. Le nouvel Envoyé spécial américain pour la région des Grands Lacs n’en fait pas mystère et on peut penser que la récente annulation ‘in extremis’ de la visite à Kinshasa de son patron, le Secrétaire d’Etat Mike Pompeo, pompeusement annoncée un peu plus tôt par les canaux les plus officiels et relayée par le président de la République en personne fait partie de sa stratégie. « La volte-face de Pompeo qui a substitué Luanda à Kinshasa dans son agenda est une sorte de tourniquet psycho-politique élaboré par les tireurs de ficelles sur le nouveau chef d’Etat rd congolais ainsi placé devant un dilemme cornélien : choisir entre ouvrir les hostilités avec le clan de son prédécesseur et le soutien américain » observe Botili non sans sagacité. Si on peut objectivement saluer les incitations de l’Américain à lutter contre la corruption et pour l’instauration de véritables Etats de droit sur le continent, l’intelligence politique élémentaire appelle à en nuancer les motivations profondes, s’agissant de la RDC. C’est plus une nouvelle mise sous tutelle par des pressions psycho-politiques que la promotion de ces valeurs de bonne gouvernance qui semble se profiler derrière ce stratagème visant la neutralisation politique de Joseph Kabila, vainqueur des élections législatives et porteur du nationalisme économique avec son nouveau code minier qui semble être à l’odre du jour. « En se prêtant à cette stratégie, Félix Tshisekedi aura peut-être l’illusion de s’arroger un «pouvoir total» (non partagé) mais au prix d’une contrepartie consistant en la reconquête américaine de la RDC pour des visées géostratégiques et économiques culminant avec la balkanisation du pays, à l’instar du schéma soudanais où les mêmes acteurs globaux réussirent naguère à faire partitionner ce pays par la création en fin de compte d’un Etat failli au Sud », ajoute notre interlocuteur. Qui conseille à Fatshi de s’accrocher aux orientations patriotiques qu’il ne cesse de professer depuis son avènement en favorisant la paix pour le progrès collectif et d’éviter d’endosser aux yeux de la postérité le manteau de cheval de Troie d’une coterie politico-affairiste non représentative des forces déterminantes sur l’échiquier américain.
Théoricien de la balkanisation de la RDC
Il importe de lever l’équivoque : la balkanisation de la RDC n’a jamais été adoptée officiellement comme un axe de la politique étrangère américaine vis-à-vis de ce pays. C’est l’affaire d’un groupe de quelques «intellos-opératives» actifs au sein des think-tanks de Washington, en tandem avec certaines multinationales occidentales, utilisatrices finales (end users) des minerais congolais. Pham a été un des principaux animateurs du think-tank «The Atlantic Council» en qualité de directeur de l’unité des études africaines. Bien que crédible et assez bien respecté à Washington, ce think-tank y est souvent critiqué comme un bastion des «neocons», très proches de certaines multinationales américaines. Plusieurs écrits ont remis en question ses relations suspectes, notamment avec le Kazakhstan et l’Azerbaïjan. C’est au sein de cette officine qu’il s’est distingué comme une figure de proue de la théorisation et de la promotion de la balkanisation de la RDC. Le 23 mai 2018 Moïse Katumbi flanqué de l’alors président de l’UDPS Félix Tshisekedi l’avaient rencontré pour lui soumettre leur plan pour le Congo. Ce fut un point d’arrimage de ce lobbyiste qui cherchait un créneau pour faire valoir son « expertise » des affaires congolaises auprès d’une administration Trump plutôt isolationniste. C’est dans un article publié dans le très sérieux The New York Times du 30 novembre 2012 que Pham avait développé sa théorie des relations entre les Etats-Unis et le Congo. Dans cet article intitulé « To Save the Congo, Let it Fall Apart » (‘’pour sauver le Congo, il faut le laisser se démembrer») son premier postulat est que ce pays est trop grand pour réussir (« too big to succeed »). Il reprend en écho l’argument cardinal des balkanisateurs. « Au lieu de la construction de la nation, ce qu’il faudrait pour mettre fin à la violence au Congo, c’est de démembrer cet Etat en faillite chronique en petites unités organiques, dont les membres partagent une large entente ou tout au moins ont des intérêts communs par rapport à leur sécurité personnelle et communautaire ». Pour le Dr. Pham, la communauté internationale, ainsi que l’ONU et son Conseil de Sécurité, sont dans l’erreur en se mobilisant pour « préserver la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité d’un Etat fictif ». Il considérait les forces rebelles comme des groupes dignes d’intérêt parce qu’ils « assurent la sécurité des populations ». En juin 2013, sa thèse était reprise avec emphase dans la revue Foreign policy (Washington DC, 14 juin 2013) par Greg Mills et Jeffrey Herbst, deux autres théoriciens de la balkanisation de la RDC dans une chronique au titre sans équivoque : « The Invisible State : It is Time We Admit that Congo Does not Exist » (‘’l’Etat fantôme : Il est temps d’admettre que le Congo n’existe pas’’). Tous brandissent cyniquement de nobles préoccupations humanitaires, de paix et de développement de petits Etats qui ne pourraient être rencontrées que grâce au démembrement de « l’Etat fictif du Congo ». En réalité, leur but est de permettre à l’Occident de s’emparer des richesses de ce pays dans une démarche néocoloniale. Pas étonnant dès lors qu’une des priorités de Peter Pham dès son entrée en fonction comme Envoyé spécial US pour la région des Grands Lacs soit se consacrer à l’épanouissement du réseau d’affaires américains en RDC. Il n’est pas inutile de souligner que la thèse de la balkanisation a été battue en brèche par le professeur René Lemarchand qui en a démontré l’aberration dans son article intitulé « The Democratic Republic of Congo : From Collapse to Potential Reconstruction » (‘’La RDC : De la disparition à une potentielle reconstruction’’) paru dans la revue du Center for African Studies de l’Université de Copenhague, (16 Septembre, 2001).
Une constance chez les néo-cons
En 1992 déjà, le sous secrétaire d’Etat aux affaires africaines US, Walter H. Kansteiner III, défendait avec vigueur la thèse de la balkanisation de la RDC, ce qui provoqua une réaction courroucée de la congresswoman démocrate Cynthia McKinney qui adressa une vibrante protestation au président W. Bush. « Il est regrettable que les responsables congolais n’aient pas fait preuve d’un minimum de patriotisme en banalisant la désignation d’un promoteur de la balkanisation de la RDC comme envoyé spécial des Etats-Unis dans les Grands Lacs.
- Pham aurait dû être déclaré persona non grata en RDC au lieu de lui dérouler le tapis rouge. Simon Kimbangu, Patrice Lumumba et Mzee Laurent-Désiré Kabiladoivent se retourner dans leurs tombes», s’indigne un professeur de sciences politiques à l’Université protestante du Congo.
Neutralisation de Kabila, périlleux stratagème
Si objectivement la politique étrangère africaine des USA a comme axes majeurs la lutte contre la corruption et l’impunité en Afrique, on aurait dû voir le Dr. Peter Pham s’activer aussi intensément dans des pays comme l’Ouganda, le Burundi, le Zimbabwe voire l’Afrique du Sud et le Nigéria où le niveau de corruption est légendaire avec le même zèle qu’il affiche en RDC. L’activisme et les pressions amplifiées par la manigance psycho-politique d’une préférence de l’Angola à la RDC de nature à froisser le président Tshisekedi, sur fond de la (fausse) exemplarité des poursuites engagées par les autorités de Luanda contre des proches de Dos Santos, appellent la question de savoir pourquoi cette hargne quasi-obsessionnelle contre Joseph Kabila. L’idée que le schéma de neutralisation politique de Kabila et des ténors de sa famille politique est concocté par des décideurs américains pour les beaux yeux de son successeur Félix-Antoine Tshisekedi qu’ils voudraient aider à contrôler totalement le pouvoir en RDC est totalement incongrue. Derrière cet interventionnisme sans fards se cache en fait une instrumentalisation du pouvoir pour rendre possible la cueillette à vil prix des minerais stratégiques dont le sol congolais regorge. En dehors du cobalt dont elle détient les réserves les plus importantes de la planète, la RDC dispose en effet du plus grand gisement mondial connu de lithium-rock dont le coût d’exploitation est plus faible que celui du lithium-brime produit au Chili au prix de conséquences environnementales catastrophiques à cause d’énormes quantités d’eau qu’exige sa transformation. Kansteiner, dont les thèses partitionnistes sont reprises in extenso par Peter Pham, est le fils d’un grand négociant de colombo-tantalite (coltan) à Chicago. Au plan géostratégique, l’avenir de la technologie automobile mondiale dépend du lithium. Et les recherches pour la construction des avions électriques, avec des super-batteries au lithium, sont aussi très avancées.
Puissance globale à vil prix
Dans les rapports de force militaire mondiale, la puissance des armées sera de plus en plus fonction des missiles ultra-soniques et des avions bombardiers de même génération (de la puissance du bombardier fantôme B.2 Spirit, qui est l’avion le plus coûteux du monde à 2 milliards USD la pièce). Ceux-ci sont dotés de puissants moteurs à propulsion utilisant le niobium. Or, la colombite qui est une des composantes du coltan est, en réalité, le niobium qui est plus stratégique que le cobalt. Il sert à fabriquer des alliages high-tech pour la manufacture des moteurs puissants d’avions de chasse et de super-fusées hyperpuissants comme le Space-X du milliardaire Elon Musc qui est aussi propriétaire de Tesla, premier producteur mondial des véhicules électriques. Musc qui est associé avec la NASA pour les missions spatiales peut ainsi vendre à cette agence fédérale américaine la possibilité de ne plus avoir à recourir aux russes. Le niobium est aussi utilisé dans les alliages légers, mais résistants des châssis de sous-marins nucléaires, et dans les machines magnétiques, notamment scanners et IRM. La prédominance chinoise sur le secteur minier de la RDC due à la politique de diversification des partenariats mise en œuvre par Joseph Kabila a toujours été une source majeure de préoccupation pour les Américains car elle donne à l’empire du milieu un contrôle sur ces minerais stratégiques. Pour certains stratèges de l’administration Trump obnubilés par la recherche de la prééminence mondiale de leur pays, la tutelle américaine sur la RDC et ses ressources minéralogiques est donc indispensable. Dans ces conditions, le nationalisme économique tatillon de Kabila ne pouvait que constituer une gêne. « Tant que Kabila demeurera un acteur politique majeur dans ce pays, il sera à même d’influencer des Congolais autour des idées comme la défense de l’intégrité nationale, de la souveraineté et surtout la justice dans l’exploitation des ressources naturelles, ce qui peut contrarier les projets de conquête des minerais stratégiques des mercantilistes miniers », croit savoir ce spécialiste des relations internationales de l’Institut de recherches et d’études géostratégiques de Kinshasa (IRGES). Qui rappelle les démêlées du gouvernement Kabila avec First Quantum Minerals dont le contrat fut finalement résilié, le rapprochement avec la Chine, les frictions avec le géant minier américain mondial FreePort-McMoran (qui avait investi dans Tenke Fungurume avant de la revendre à China Molybdenum), la révision du code minier dont l’augmentation des taxes sur les minerais stratégiques réduisait les marges bénéficiaires des capitalistes-extracteurs, toutes choses qui avaient fait de Kabila un obstacle pour certains intérêts financiers. « Joseph Kabila qui, à l’instar de son père Mzee Laurent-Désiré Kabila, revendique ouvertement l’héritage de la vision souverainiste de Patrice Lumumba, le père de l’indépendance congolaise assassiné le 17 janvier 1961, est difficile à vassaliser. Peter Pham semble être chargé d’une mission de ‘’déminage’’ pour faciliter sa mise à l’écart définitive et la reconquête américaine de la RDC. Le fait qu’il soit venu avec dans ses bagages des représentants du géant mondial américain General Electric pour conclure des contrats faramineux en RDC en est une illustration », ajoute notre interlocuteur qui ne croit pas aux motivations de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption mises en exergue par le nouvel Envoyé spécial US. Etat post-conflit encore fragile, avec une multitude de groupes armés résiduels, et d’institutions politiques non encore consolidées, la tentation est grande de faire pression sur un président dépourvu de majorité parlementaire avec le stratagème de la visite annulée en faveur de l’Angola, pour l’amener à provoquer une véritable chienlit en lui faisant miroiter les avantages d’une confrontation aux conséquences imprévisibles susceptible de faire exploser l’édifice en plein vol. Une démarche diplomatiquement maladroite et politiquement dangereuse aussi bien pour la stabilité du pays que pour Tshisekedi dont Kabila a été un des principaux artisans de la victoire électorale à la présidentielle du 30 décembre 2018. Pousser le cinquième président rd congolais à poignarder dans le dos le père de l’alternance au sommet de l’Etat dont il a été le premier bénéficiaire (au grand dam d’hommes d’influence comme Pham qui avaient parié sur Martinn Fayulu) serait un acte de trahison politique scélérate du genre de celui que posa dans les années ‘60 le premier président congolais Joseph Kasavubu vis-à-vis de Patrice Lumumba qui l’avait soutenu au détriment de Jean Bolikango suite à des pressions similaires de lobbyistes occidentaux pressés de neutraliser l’indocile Lumumba au profit de… Mobutu. Quant à Peter Pham, il devrait s’efforcer de mieux maîtriser les tenants et aboutissants de la politique congolaise et ses dynamiques. « La RDC n’est pas l’Angola. La famille Kabila n’est en rien comparable à celle de Dos Santos dont les membres avaient géré les plus grosses entreprises publiques qu’ils avaient patrimonialisées et cannibalisées. Par ailleurs, le président Joao Lourenço est un vertébré militaire et politique de la même famille politique au pouvoir en Angola avant son avènement. Ce sont les divisions internes au sein du MPLA incarnées par les mauvaises relations entre le dauphin évincé Manuel Vicente et la fratrie des Dos Santos expliquent les déboires de cette dernière », a conclu l’expert de l’IRGES comme pour mettre en garde contre une implosion dont personne ne peut prévenir les conséquences pour la paix et l’intégrité territoriale d’un pays aussi convoité que la RDC. La volonté des Américains à accroître leurs investissements au Congo est légitime mais l’agitation de Peter Pham, Kansteiner et leurs semblables à s’y emparer du pouvoir définitoire même en le plongeant dans une conflagration similaire à celle qui n’en fini pas de faire des victimes au Soudan du Sud depuis des décennies est non seulement dangereuse mais aussi en contradiction avec le rôle historique qu’avaient joué les Etats-Unis dans la création en 1885 de ce qui est devenu aujourd’hui la RDC. En effet, la naissance en droit public international de l’Etat Indépendant du Congo a eu lieu en fait au Congrès des USA en avril 1884, bien avant la Conférence de Berlin sur le Congo de 1885 où le Secré taire d’Etat Frelinghuysen imposa la carte du Congo dessinée à l’intention du gouvernement américain par le reporter anglo-américain Henry Morton Stanley. C’est un épisode qui constitue un lien historique particulier entre la RDC et les USA. La RDC a besoin de l’assistance américaine. Mais sa souveraineté, son intégrité et son indépendance économique restent intangibles. Ce sont les attributs granitiques d’un Etat authentique et véridique dans la conscience des Congolais – contrairement aux thèses farfelues et mercantilistes de Peter Pham d’un Etat Congolais fictif.
Hubert Kabasu Babu K. avec Le Maximum