Incapables de régler leurs désaccords en hommes civilisés, le DG de l’OEBK inflige un traitement infantilisant au DGA. En effet, entre le directeur général de l’Organisation pour l’Equipement de Banana-Kinshasa(OEBK), Gommaire Mansi Nsiala et le directeur général adjoint, Jean Claude Mavambu, le désamour est total. Faute de se mettre d’accord, les deux dirigents sollicitent de manière intempestive l’intervention de l’autorité de tutelle. C’est le DG qui a accusé son adjoint a fait le premier pas auprès du ministre des Transports et Voies de Communication, Didier Mazenga. Dans une correspondance datée du 14 février 2020, Gommaire Mansi s’est plaint de ce qu’il considère comme « insubordination et indiscipline » de de Jean Claude Mavambu. A la manière d’un élève qui accuse son collègue auprès de l’enseignant, il a relaté les circonstances dans lesquelles son adjoint se serait montré insubordonné et indiscipliné à son égard. « Face à toutes ces préoccupations, j’ai convoqué une réunion technique relative à l’organisation des élections syndicales qui se tenait dans la salle de réunions de l’OEBK où étaient conviés les membres du comité directeur, l’inspecteur urbain du travail, les permanents de l’intersyndicale, ainsi que quelques membres de l’administration », a-t-il rapporté, avant d’ajouter que la réunion a été brutalement interrompue suite à un comportement irresponsable et non professionnel de M. Mavambu Baka qui a semé un désordre indescriptible et prémédité. Un climat de travail invivable, à en croire le DG de l’OEBK qui affirme que son adjoint lui aurait arraché la parole et manqué de respect en présence des autres participants. « Pourtant, je lui ai à maintes reprises retiré la parole pour le recadrer mais en vain. Il ne voulais pas qu’il y ait ces élections syndicales, raison pour la quelle il a saboté les présentes assises. Il s’est enflammé contre moi jusqu’à frapper du poing sur la table et à emmerdé tous les participants», a-t-il précisé. Gommaire Mansi Nsiala fait savoir que son adjoint « a installé un climat invivable qui ne pourra pas permettre au Comité Directeur et à l’administration de fonctionner normalement ». La vraie raison de ces chamailleries entre les deux dirigeants de l’OEBK serait liée d’une part, à la gestion de 25 millions FC empruntés auprès de la société SOCITRANS. Le directeur général aurait tenu à tout prix à ce que cette somme serve les intérêts personnels du staff alors que son adjoint lui aurait rappelé le slogan « le peuple d’abord » du chef de l’Etat pour le contraindre à utiliser cet argent au service de l’OEBK. D’autre part, selon la délégation syndicale, les deux dirigeants ne se seraient pas mis d’accord sur le nombre et la répartition des postes pour les nombreux agents qu’ils ont embauchés, en violation des normes régissant l’administration publique en RDC.
EM