Le ministre des Droits Humains, André Lite Asebea, a promis de s’investir personnellement pour apporter des solutions concrètes pour désengorger les différentes prisons de la RDC en général et celles du Sud-Kivu en particulier, à travers les mécanismes prévus par les lois de la République en la matière.
Il l’a fait savoir le week-end lors de l’entretien qu’il a eu dans son cabinet de travail avec le ministre provincial de la Justice et Droits Humains du Sud-Kivu qui était accompagné du chargé des services pénitentiaires. Le ministre provincial de la Justice et Droits Humains du Sud-Kivu a fait part au patron des Droits humains du plaidoyer qu’il mène en faveur des prisonniers de cette partie de la République.Au cours de leurs échanges, le ministre provincial du Sud-Kivu a dressé un état déplorable des prisons de sa juridiction. Pour lui, la prison centrale de Bukavu au Sud-Kivu a été construite pendant l’époque coloniale avec une capacité d’accueil de 500 détenus. Mais elle en héberge actuellement plus de 2.000 dont 450 condamnés. Il a ajouté que dans certaines autres prisons des territoires, tous les prisonniers civils (hommes, femmes) et militaires sont mis ensemble y compris les mineurs d’âge, ce qui constitue une entorse aux lois du pays.
Alexis Emba