Alors qu’avec l’alternance pacifique et démocratique intervenue au sommet de l’Etat la RDC aspire à devenir un havre de paix, c’est le moment choisi par Martin Fayulu pour se mettre en vedette et revendiquer la vérité des urnes. ‘’Sa’’ vérité des urnes, dont il a été incapable de brandir le moindre commencement de preuve depuis l’élection présidentielle de 2018. Ce président d’un minuscule parti politique (ECIDE) reste insensible à la nécessité de l’unité natonale face à l’adversité. Opposant radical ruant dans une coquille vide à la tête de laquelle il s’accroche désespérément bien qu’elle soit théoriquement coiffée par un de ses amis Adolphe Muzito, il balaie d’un revers de la main l’appel du président de la Républiue Félix Tshisekedi qui, dans son message sur l’état de la nation, devant le congrès vendredi 13 décembre dernier, avait déclaré : « Je voudrais saluer ici mes frères de l’Opposition qui jouissent pleinement de leurs libertés de manifester et de s’exprimer. Leurs critiques constructives nous serons toujours utiles pour nous permettre de réajuster notre action politique en faveur du peuple… ». Avant de renchérir, « Après tout, il n’existe aucune contradiction quant à notre volonté commune de construire un pays plus beau qu’avant. Ce qui nous oppose, c’est la manière d’y parvenir, mais pas la finalité qui est le bien de notre peuple. Ce n’est pas le moment de mettre en exergue nos clivages politiques. Le temps est à la communion, à la cohésion et à l’union de toutes nos forces… ». En dépit de cette profession de foi du chef de l’Etat, Fayulu toujours mauvais perdant à l’élection présidentielle, maintient son programme d’hostilités envers le pouvoir en place avec des discours enflammés et séparatistes qui nuisent à la cohésion nationale. Son choix du district de la Tshangu à Kinshasa et de la province du Kwilu n’est pas fortuit à cet égard car sa croisade est destinée à faire monter aux barricades ses co-régionnaires.
Lamuka une coquille vide
Les principaux cadres de Lamuka ayant fait défection à cause de la conduite irresponsable de Martin Fayulu, c’est un regroupement qui s’effondre au jour le jour même s’il bénéficie encore de la sympathie d’agents d’influence comme l’ancien représentant spécial du SG de l’ONU en RDC, chef de la MONUSCO, Alan Doss, président de la Fondation Koffi Anan qui défend actuellement les intérêts des multinationales Glencore, Trafigura et Total, et ceux de leurs partenaires en Afrique comme Mo Ibrahim. C’est Doss, rappelle-t-on, qui présida la rencontre à l’issue de laquelle il fut décidé la création de Lamuka à Genève, avec l’appui des entreprises et personnalités sus-mentionnées qui continuent à ramer pour imposer Fayulu à la tête de la RDC. Aujourd’hui, alors que tout le monde reconnaît Félix Tshisekedi comme président élu à la suite de l’élection du 30 décembre 2018, Fayulu et ses partisans, appuyé par Muzito se recroquevillent dans des pamphlets outrageants contre le nouveau chef de l’Etat et son prédécesseur, le président de la République honoraire Joseph Kabila Kabange qui, imperturbables, préfèrent s’occuper, l’un de ses hautes fonctions d’Etat, l’autre de ses familles politique et biologique.
Lamuka téméraire ?
C’est fort de sa proximité avec les caïmans des lobbies miniers opposés au nouveau code minier qui restreint les avantages dont ils ont joui pendant longtemps au détriment de la population congolaise, que Fayulu prétend défendre. On comprend sa hargne contre l’ancien président de la RDC et son successeur qui a annoncé la poursuite de la mise en oeuvre du code minier révisé.
HM