Pendant que les opérations offensives de grande envergure visant à détruire les ADF et autres groupes armés résiduels dans le grand Nord se poursuivent sans désemparer, le chef d’état-major général des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), le général d’armée Célestin Mbala Musense séjourne depuis mercredi passé à Beni afin de remonter le moral de ses troupes engagées sur la ligne de front. Célestin Mbala a profité d’une parade mixte élargie aux éléments de la Police nationale congolaise pour encourager les FARDC à renforcer leur engagement contre les forces du mal qui écument cette région afin de les mettre définitivement en déroute. Le numéro 1 des FARDC a rappelé l’obligation pour les hommes de troupe d’assurer la protection de la population et l’intégrité du territoire national. «Je rappelle à chacun d’entre vous la noble mission qui incombe à l’armée et à la police. Pour l’armée, nous avons une grande mission de protection du territoire national et de ses frontières. Que l’ennemi ne pénètre pas, c’est pourquoi nous nous battons contre les terroristes ADF », a martelé le général Célestin Mbala.
Alors que les rebelles Ougandais ont tué au moins 150 personnes depuis le 30 octobre dans des incursions derrière les lignes d’une rare violence, le chef de l’armée loyaliste reste persuadé que la fin de la récréation a sonné. « Ils [ADF] avaient déjà envahi certaines de nos localités. Notre mission est de les combattre de toutes nos forces afin de les en chasser ou les neutraliser. L’espace qu’ils occupent n’est pas grand, vous connaissez vous-mêmes l’étendue de la RDC. Mais je suis certain qu’avec votre détermination, ils ne resteront plus longtemps ici » a renchéri Célestin Mbala. Le chef d’état-major général des FARDC qui a insisté sur la discipline et la cohabitation pacifique avec les populations a par ailleurs demandé aux forces de défense et sécurité de tout mettre en œuvre pour protéger la souveraineté du pays afin de permettre au gouvernement de réaliser sereinement son programme de développement. La visite du chef de l’armée dans cette région meurtrie intervient à un moment où la population exaspérée par les massacres des ADF appelle à plus d’efforts des forces combattantes nationales et au départ de la force Monusco, accusée de passivité et d’indolence.
A.M