Ce qui se passe dans la province du Sankuru devrait être une leçon pour tous ceux qui ne veulent pas privilégier la méritocratie dans le choix des personnes auxquelles nous confions des responsabilités dont dépend le développement socioéconomique de la population. Sur le plan des compétences, l’Honorable Lambert Mende était le meilleur choix pour cette province natale du Héros national Patrice Lumumba. Même M. Mukumadi le savait bien, mais aveuglé par la quête de biens matériels et manipulé par certains haineux, il s’est mis à leur disposition en acceptant comme un idiot des combinaisons contre-nature. Le voici maintenant plus bas que terre avec des insuffisances intellectuelles (« 5ème C.O », « brevet d’études primaires»…) et une incompétence crasse qui font rire tout le monde Je l’avais dit dès le jour où la majorité des députés provinciaux appâtés par les billets verts distribués par un certain Yves Okota de l’UNC-CACH avaient choisi de trahir leur engagement envers leur famille politique FCC : cette trahison ne tarderait pas être payée par cette province parmi les plus enclavées de notre pays…
Aujourd’hui, voilà que les élus provinciaux se réveillent de leur torpeur dans un contexte où la plupart des habitants du Sankuru ne veulent rien entendre de sieur Mukumadi. Il n’aurait tout simplement pas fallu amener un tel individu à la tête de Sankuru. Dans leur jalousie du sémillant Lambert Mende qui maitrise bien les arcanes de la gestion publique et est un féru du développement, les notables qui ont manipulé les députés provinciaux du FCC, ultra majoritaires à Lusambo ont sacrifié l’intérêt général de leur contrée à laquelle ils ont fait perdre des mois précieux. Il n’y a qu’à voir dans quel état se trouvent les grandes agglomérations de cette nouvelle province comme Lusambo, le chef-lieu ou Lodja, la capitale économique, le port de Bena Dibele ou encore Katako-Kombe et Wembonyama (future Lumumbaville) pour s’en rendre compte…
Les acteurs politiques du Sankuru doivent changer de mentalités. L’avenir de leurs enfants en dépend.
Armand Munkulu.
Analyste politique