En visite officielle de deux jours à Kampala (Ouganda), Félix Tshisekedi s’était fait accompagner de plusieurs dizaines d’opérateurs économiques de l’Est de la RDC. Dimanche 10 novembre, il a parlé avec eux de la capitalisation des échanges économiques entre la RDC et l’Ouganda. Les interlocuteurs du président lui ont exposé leurs problèmes sécuritaires, fiscaux et logistiques. Ils ont tous insisté sur l’insécurité qui entrave les activités économiques tant en RDC que dans les pays voisins. En Ituri, c’est notamment sur la sécurisation de l’axe Mahagi-Djugu sur lesquels les membres de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) se sont attardés. Face aux opérateurs économiques, Félix Tshisekedi a à nouveau pris l’engagement d’éradiquer les groupes armés. Il s’est appesanti sur la situation à Minembwe, au Sud-Kivu, une « épine », selon lui. Mais l’insécurité n’est pas la seule entrave aux échanges commerciaux. Les opérateurs économiques congolais ont non seulement plaidé pour l’asphaltage de la route Komanda-Mahagi et Komanda-Kisangani mais aussi pour la modernisation de l’aéroport de Bunia, ce qui pourrait donner une autre dimension aux échanges commerciaux avec l’Ouganda, ont-ils souligné. Le chef de l’État a assuré en avoir parlé aux autorités et investisseurs ougandais. Ces opérateurs ont également parlé au chef de l’État des tracasseries administratives et fiscales auxquels ils font face quotidiennement. Ils ont pris l’exemple de la filière café-cacao pour lesquels les échanges commerciaux restwent essentiellement informels entre les deux pays, notamment en raison d’une fiscalité « multiple et élevée ». Pour le président congolais, l’une des réponses est dans l’intégration régionale. Félix Tshisekedi leur a fait part de sa détermination à accélérer l’entrée de la RDC à la communauté d’Afrique de l’Est.
AVEC LE MAXIMUM