Il a changé de fusil d’épaule, ce n’est plus une reddition de l’Etat mais une parjure que MarK Bristow, ci-devant P-dg de Barrick, propriétaire de la mine de Kibali, attend des autorités de la R-dC. L’opinion se souviendra que l’ancien chef de l’Etat, Joseph kabila, est resté stoïque, intraitable sur une révision à quel que titre que ce soit du code minier amendé en mars 2018. Le ciel que le groupe de 7 mining en tête desquels Barrick menaçait de faire tomber sur la R-dC s’est mué » en jérémiades. « Nous prévoyons d’ouvrir le dialogue avec le nouveau Gouvernement pour une révision du code minier de 2018. Nous croyons qu’il est encore possible d’arriver à une application plus équitable pour l’industrie», a confié à la presse Mark bristow, lors de sa dernière sortie médiatique à la faveur de la quarantième conférence de presse, mercredi 23 octobre. Mark Bristow en a fait une tradition, chaque trimestre, il convoque la presse dans un hôtel huppé de la capitale, au nom de la redevabilité de Kibali Gold Mine, soutient-il. Le PDG de Barrick dont la société aurifère Kibali Gold Mine est filiale, a naturellement étalé les réalisations de son entreprise au cours du troisième trimestre de 2019. Outre les données sur la sécurité au travail, sur l’environnement (plantation de 6870 arbres, lancement du projet cuisinières à Durba dans le but de réduire la déforestation au sein du Parc de Garamba…) et sur la santé (surveillance du taux de prévalence du VIH, de la malaria, et de prévention et riposte à l’épidémie à Ebola), le patron de Barrick a livré les avancées dans la mise en œuvre du plan d’activité de Kibali Gold Mine, notamment la production d’or en bonne voie pour atteindre ou dépasser les prévisions de 2019 de 750 mille onces. « L’exploitation souterraine et la descenderie verticale de la mine d’or de Kibali ont battu des nouveaux records de production minière au troisième trimestre avec 978 Ktonnes de minerais », a déclaré Mark Bristrow. A l’actif de Kibali Gold Mine au troisième trimestre de 2019, il faudra ajouter la production d’au moins 130.176 œufs à partir des principaux projets communautaires mais également 13 projets de porc à petite échelle avec 198 têtes dans la communauté et 16,7 T de viande vendue. Il y a aussi les cultures du café et du cacao qui sont à compter dans les œuvres de Kibali. Cependant, Kibali Gold Mine est à la recherche des solutions aux questions juridiques et fiscales non résolues. La société à travers le PDG de Barrick dénonce les impôts illégaux qui sont perçus de manière opportuniste, notamment la taxe du FPI et celle d’OGEFREM. L’épineux problème sur lequel Mark Bristow est revenu comme dans ses dernières conférences de presse est le nouveau code minier promulgué en 2018 qui offusque les activités des miniers. « Le code minier de 2018 comporte de nombreux problèmes qui font qu’investir e RDC, dans des conditions de faible croissance mondiale et de bas prix des produits de base, est réellement peu attrayant. Nous prévoyons d’ouvrir le dialogue avec le nouveau Gouvernement pour une révision du Code minier de 2018. Nous croyons qu’il est encore possible d’arriver à une application plus équitable pour l’industrie », a déclaré Mark Bristrow qui précise que diverses installations minières sont en mode d’entretien et de maintenance en RDC avec un certain nombre de projets mis de côté en raison de l’impact du code minier de 2018. Il estime que l’on devra concilier et équilibrer le cadre juridique et politique en RDC avec le prix à long terme des produits de base et l’attractivité relative de la RDC. S’agissant du paiement de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), le PDG de Barrick révèle que l’Etat congolais devrait à Kibali Gold Mine jusque fin septembre dernier au moins 186 millions USD. De cette somme, seulement 4 millions viennent d’être payés. Il rassure du moins que qu’il y a des échanges positifs avec le ministre des Finances, Sele Yalaghuli, sur ce dossier.