Elle plutôt connue de l’opinion, surtout depuis qu’elle s’était astreinte à la clandestinité aux lendemains de la marche dite des chrétiens du 31 décembre 2017. Elle, c’est Léonie Kandolo, une activiste importante du Comité Laïc de Coordination qui parle désormais au passé de l’organisation politique proche de l’archevêché de Kinshasa. Sur son compte Facebook, elle assure ne plus faire partie des troupes monsengwistes. « J’ai quitté le CLC en février 2019. Leurs communiqués ne m’engagent pas. Je crois au changement démocratique amorcé », écrit la dame. La défection remonte donc à plus d’un trimestre … et Léonie Kandolo a attendu l’annonce des manifestations de ses anciens amis chez les catholiques pour déclarer son désamour. Cela sonne plus qu’une désolidari¬ation, c’est une quasi-dénonciation de la poursuite d’objectifs politiques qui n’en sont plus. « Je suis sortie de ma cachette parce que le président Félix Tshisekedi a dit dans son discours que les prisonniers seront libérés au fur et à mesure, moi j’ai eu la chance de sortir rapidement », déclare-t-elle encore selon des propos rendus par 7sur7.cd. C’est qu’en fait, jusqu’à la présidentielle de décembre 2018, le CLC appelait à manifester pour réclamer les élections et obtenir le départ du président Joseph Kabila. L’homme n’est plus au pouvoir, et il devient difficile de soutenir les mêmes revendications, même au nom de jésuistique abracadabrante d’Isidore Ndaywell et ce qui lui reste de collègues au comité de coordination laïc.
O.H.