Effet ShowBuzz? En tout cas la salle des spectacles qui projette également des films dans la capitale a réanimé et fait des émules dans le secteur des activités cinématographiques à Kinshasa.
La Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD) note, en effet, quelques rentrées significatives émanant de ce secteur, depuis 2018, au profit du Trésor.
Ainsi, la taxe sur l’autorisation annuelle d’exercer des activités cinématographiques a rapporté quelque 7,3 millions FC en 2018. Elle couvre des activités de production d’un film, l’importation et la distribution des films ainsi que l’enregistrement au registre des titres des films.
L’un de tous récents films produits en RDC, « Tribunal sur le Congo», œuvre du directeur de théâtre, réalisateur et essayiste suisse, Milo Rau, a été projeté pour la première fois à Goma. Le film revient sur les péripéties des massacres perpétrés dans l’Est, notamment à Mutarule, ainsi que la complicité de certaines multinationales dans l’exploitation des ressources naturelles de la RDC.
Au Congo-Kinshasa, tout producteur d’un film doit avoir l’autorisation préalable du ministère de la Culture et des Arts. En 2015, la taxe sur l’autorisation de produire un film a rapporté au Trésor public 9.434 FC, soit environ 10 USD sur des prévisions de près de 90 millions FC, soit un peu plus de 90.000 USD. En 2016, le ministère de la Culture et des Arts a perçu 9.301 FC, quasiment 10 USD, sur des prévisions de 44,5 millions FC, soit 45.000 USD.
Les recettes de l’État se sont considérablement améliorées mais restées en dessous de 1.000 USD en 2017. La taxe sur l’autorisation de produire un film a, en effet, rapporté 879.137 FC, soit près de 800 USD sur tout de même plus de 11 millions FC ou 10.000 USD attendus.
Mais les recettes se sont considérablement améliorées depuis 2018. La taxe sur l’autorisation annuelle d’exercer des activités cinématographiques qui n’avait rapporté que 37.111 FC contre des prévisions de 136. 272.131 FC, a dépassé 4.500 USD. La taxe sur l’autorisation d’importer et de distribuer des films a, à elle seule, rapporté plus de 2 millions FC.
PLM