1. Fort de son ‘‘poids politique”, Bahati a fait pression sur Kabila en revendiquant le poste de président du Sénat. Ce n’est pas la première fois, laisse-t-on entendre dans les milieux proches de l’autorité morale du Fcc. En prévision ou à l’issue de chaque échéance électorale (2006- 2011-2016), il a toujours agit ainsi. Cette fois, contrairement à ses habitudes, Kabila l’a envoyé paître. D’où la panique…
2. Dans n’importe quel groupe social (famille, travail, église, parti, club, école, emploi etc.), lorsqu’un membre – aussi influent soit-il – revendique ses droits en utilisant les moyens de communication publics (lettre ouverte, médias etc.), c’est qu’il n’a jamais été du groupe. C’est un opportuniste.
3. Ce que Bahati a fait à Kabila – comparable à du bois vert en raison de son expérience professionnelle dans l’armée et dans la politique – comment ne le ferait-il pas à Félix Tshisekedi, le cas échéant? Udps : fungola miso !
4. ”La vraie valeur d’un homme réside, non dans ce qu’il a, mais dans ce qu’il est”. Cette citation est d’Oscar Wilde. En brandissant partout son ‘‘poids’’, Bahati croit plus dans ce qu’il a que dans ce qu’il est…
5. Seul un businessman fait valoir la quantité en politique. Pourtant, avant d’ériger ‘‘son’’ AFDC-A en objet de pesée et de marchandage, Bahati doit savoir que la politique est d’abord affaire de qualité des femmes et des hommes qui la compose et qui doivent être respectés.
6. A force de tout réduire au poids politique, Bahati est plus une menace pour le Congo que ne l’est Alexis Thambwe Mwamba, un homme pondéré et rassembleur.
7. Tour à tour activiste de la société civile, président de parti politique, député national, mandataire public (Dg Sonas), ministre, homme d’affaires, sénateur et plus d’une fois candidat premier ministre et candidat à la candidature de président de la République, le boulimique Bahati veut devenir président du Sénat !
8. Après avoir tenté d’être candidat FCC à la présidentielle contre Fatshi du CACH et Fayulu de Lamuka, Bahati a essayé de prendre d’assaut le poste de dauphin putatif de Fatshi qu’il prétend vouloir rejoindre aujourd’hui. Quelle témérité !
9. Avec son cursus, on n’a jamais vu Bahati s’investir dans des initiatives de sécurisation et de pacification à l’Est du pays dont il est ressortissant. A se demander s’il est réellement pour l’unité nationale.
10. Mobutiste sous la deuxième République, tshisekediste à l’époque d’Etienne Tshisekedi, kabiliste sous Laurent-Desiré et Joseph Kabila, le voilà en passe de (re)devenir tshisekediste sous Fatshi ! De toute évidence, il est d’une race qui doit disparaître de la scène politique congolaise.
SIMON NTELE
(INTERNAUTE)