La Direction générale des impôts (DGI) éprouve d’énormes difficultés pour la maîtrise et le recouvrement du solde débiteur du fisc.
A mi-exercice 2019, la Direction générale des impôts (DGI) s’employait encore à recouvrer auprès des entreprises du portefeuille de l’État des restes constatés au 13 février 2017, soit 276.802 milliards FC. Une note du ministère du Budget renseigne que lesdites entreprises (établissements, services de tous secteurs confondus) ne participent qu’à peu de choses au budget de l’État. Dans ce cadre, en effet, les recettes provenant des entreprises publiques et établissements publics étaient de l’ordre de 11,7 milliards FC, soit environ 8 millions USD et de 5.5 milliards FC respectivement pour les exercices clos de 2017 et de 2018. La DGI peine notamment à «s’assurer un meilleur suivi des obligations déclaratives et de paiement, particulièrement dans les secteurs miniers, pétroliers producteurs, de télécommunication et bancaires où les rémunérations sont indexées ». Ce qui était pourtant une recommandation phare reprise dans le document intitulé «Mesures à mettre en œuvre pour la réalisation des prévisions 2018».
PLM