Ivanhoe Mines dispose désormais d’une encaisse totale d’environ 1 milliard USD, soit largement plus que les 540 millions USD qu’elle doit débourser pour construire le gisement de cuivre de Kakula, en RDC. Le reste du capital de 1,1 milliard $ nécessaire au développement du projet sera fourni par le partenaire de coentreprise Zijin Mining.
Jeudi dernier, Ivanhoe a annoncé un nouvel investissement de 454 millions USD de son actionnaire principal CiticMetal. Ce deuxième investissement majeur de Citic en moins d’un an, dont la clôture est prévue pour septembre prochain, fait suite à celui de 560 millions USD conclu en juin 2018. « CiticMetal est actionnaire de Ivanhoe Mines depuis maintenant huit mois, et pendant ce temps, il a vu ce que nous savons déjà, que le projet Kamoa-Kakula est incontestablement le meilleur projet de développement de cuivre au monde», a déclaré le coprésident d’Ivanhoe, Robert Friedland. En dehors du projet Kamoa-Kakula, les fonds devraient également être utilisés sur les autres projets d’Ivanhoe, qui comprennent les mines Kipushi (RDC) et Platreef (Afrique du Sud).
Kamoa-Kakula, deuxième plus grande mine de cuivre au monde
En RDC, le projet Kamoa-Kakula pourrait devenir, à partir de sa douzième année d’exploitation, la deuxième plus grande mine de cuivre en production au monde. Avec une production annuelle de 740 000 tonnes, il devancera en volume les mines Grasberg (Indonésie) et OyuTolgoi (Mongolie). Ivanhoe Mines a publié une évaluation économie préliminaire d’un projet d’expansion censé porter la capacité de traitement à 18 millions de tonnes/an. Elle veut développer une mine de 6 millions de tonnes/an à Kakula, suivie de deux autres mines de même capacité à Kansoko et Kakula Ouest.
La production annuelle moyenne sur les dix premières années d’opération devrait être de 386 000 tonnes/an. Il faudra dépenser un capital initial de 1,1 milliard USD pour développer la mine Kakula. Les flux de trésorerie qui résulteront de l’exploitation de ce premier gisement serviront à financer les expansions de Kansoko et Kakula Ouest, ainsi qu’une fonderie. La plus grande mine de cuivre actuellement en production est la mine Escondida, exploitée au Chili par BHP et Rio Tinto.
AVEC ECOFIN