La compagnie minière Ivanhoe Mines a réaffirmé son engagement à aider l’Etat congolais à développer son secteur minier. Lors de la récente visite du président Felix Tshisekedi aux Etats-Unis, les dirigeants de la société se sont engagés à collaborer avec le gouvernement pour présenter le pays à des investisseurs du monde entier. Le premier investisseur qu’Ivanhoe promet de présenter au gouvernement INVESTISSEMENTS « Ivanhoe » soutiendra le secteur minier de la RDC congolais est son principal actionnaire, Citic Group. Ce dernier pourrait aider la RDC dans le réaménagement et l’expansion de ses infrastructures ferroviaires, routières et électriques. Le coprésident de la société Robert Friedland a présenté au président, les récents progrès réalisés sur les opérations congolaises de la compagnie. Il a noté que le projet Kamoa-Kakula a le potentiel pour consolider la RDC en tant que producteur de cuivre de premier rang, tandis que le projet Kipushi a un important potentiel de production de zinc. En RDC, le projet Kamoa-Kakula pourrait devenir, à partir de sa douzième année d’exploitation, la deuxième plus grande mine de cuivre en production au monde. Avec une production annuelle de 740 000 tonnes, il devancera en volume, les mines Grasberg (Indonésie) et OyuTolgoi (Mongolie). La compagnie détentrice du projet, Ivanhoe Mines a publié une évaluation économie préliminaire d’un projet d’expansion censé porter la capacité de traitement à 18 millions de tonnes/an. Elle veut développer une mine de 6 millions de tonnes/an à Kakula, suivie de deux autres mines de même capacité à Kansoko et Kakula Ouest. La production annuelle moyenne sur les dix premières années d’opération devrait être de 386 000 tonnes/an. Il faudra dépenser un capital initial de 1,1 milliard $ pour développer la mine Kakula. Les flux de trésorerie qui résulteront de l’exploitation de ce premier gisement serviront à financer les expansions de Kansoko et Kakula Ouest, ainsi qu’une fonderie. La plus grande mine de cuivre actuellement en production est la mine Escondida, exploitée au Chili par BHP et Rio Tinto.
AVEC AGENCES