Curieusement, comme lors de précédents exercices, l’État n’attend rien pour l’exercice 2019 de l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM), et de la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN) qui pourtant devrait ouvrir ses portes courant juillet 2019. La FIKIN, ce n’est pas que les activités foraines. L’établissement gère aussi un complexe immobilier qui a pris de la valeur ajoutée avec les nouvelles constructions chinoises. Le ministère du Commerce extérieur qui assure sa tutelle a prévu dans son budget 2019 quelque 7.446.209.000 FC , soit 4.2 millions USD pour, entre autres, sa réhabilitation. La Société des Mines d’or de Kilo-Moto (SOKIMO, ex-OKIMO) a cessé de contribuer dans les recettes de participation alors qu’elle a conclu des joint-ventures « juteuses » avec par exemple Kibali Goldmines. Pour les exercices 2018 et 2019, l’ancien Okimo n’apportera pas son obole au budget de l’Etat.
Établissements et services publics
La situation est davantage cahoteuse pour la vingtaine d’autres entreprises publiques transformées en établissements ou services publics en 2009. Ils ne versent, non plus, aucun rond à titre de dividendes dus à l’État. Il s’agit notamment de l’Office National du Tourisme (ONT), l’ex-Institut national de sécurité sociale (INSS), l’Office des routes (OR), l’Office des petites et moyennes entreprises (OPEC), l’Institut national de la statistique (INS), la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), l’Institut national de préparation professionnelle (INPP), l’Office national du café (ONC), l’Institut d’études et de recherches agronomiques (INERA), l’Institut des jardins zoologiques et botaniques du Congo (IJZBC), l’Institut des musées nationaux du Congo (IMNC), l’Office national d’élevage (ONDE) et l’Institut congolais de la conservation de la nature (ICCN), mais aussi du Centre d’évaluation, d’expertise et de certification des matières précieuses et semi-précieuses (CEEC) et du Fonds de promotion de l’industrie (FPI).
POLD LEVI