3 jours après l’alliance conclue entre les présidents de l’UDPS/T et de l’UNC, Félix Tshilombo Tshisekedi et Vital Kamerhe sont annoncés à Kinshasa ce mardi 27 novembre 2018. Les deux leaders de l’opposition politique rd congolaise arrivent de Nairobi au Kenya d’où ils ont créé la sensation en se choisissant, à leur tour, leur candidat commun à la présidentielle de décembre prochain, en la personne du président de l’UDPS/T. L’UNC Vital Kamehre qui a élégamment désisté en faveur de l’héritier Tshisekedi sera 1er ministre en cas de victoire du ticket en décembre prochain.
La nouvelle entente a plus que réjoui dans les états-majors des deux partis politiques et parmi les combattants. Depuis plusieurs jours, les deux camps s’affairent à assurer un accueil triomphal aux deux leaders : le mot d’ordre est à la mobilisation tous azimuts.
Au siège de l’UDPS sur la 10ème rue dans la commune de Limete, l’ambiance semblait déjà électrifiée, lundi 26 novembre 2018 dans la journée, tant les lieux de désemplissaient pas. « Les combattants ont tenu à prendre part à la sensibilisation sur le retour de nos leaders », explique-t-on ici. « Nous avons appris que certains leaders de l’opposition se préparent à fomenter des désordres pour perturber l’événement. Nous nous préparons pour y faire face et éviter tout désagrément », explique à la presse, Clément Barti, ci-devant chargé de la mobilisation à l’UDPS/T. « Ensemble avec l’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe, à qui je rends un hommage mérité pour son sens élevé d’unité, nous sommes bel et bien préparés pour réserver un accueil chaleureux aux deux présidents qui nous reviennent aujourd’hui de Nairobi », déclare-t-il.
Pas de rapprochement possible entre Lamuka, la plateforme née à Genève le 11 novembre dernier, et CACH (Cap ou camp pour le Changement), la coalition Kamerhe-Fatshi, qui elle entend aller aux urnes sans préalables fallacieux le 23 décembre 2018. Les rumeurs sur un complot visant à perturber le retour en triomphe des deux leaders de l’opposition le confirment. Ce sont les tribalistes du camp Fayulu qui sont pointés du doigt.
J. NGUNGA.