La société Socimex va encore importer du riz, pour le compte du gouvernement, dans le cadre des festivités de nouvel an 2019. Mais cette dépendance aux importations tend à sa fin, particulièrement pour Kinshasa et sa périphérie.
Le gouvernement et ses partenaires arabes ont décidé d’étendre une fois encore les capacités de stockage de la production du riz dans le site hydro-agricole de Masina, à une vingtaine de Kilomètres du centre-ville de Kinshasa. La société Sisco va, en effet, construire, pour quelque 259 mille USD, des magasins de stockage de riz et aménager des aires de séchage sur le site hydro-agricole de Masina. Financé par la Banque Arabe pour le Développement en Afrique (BADEA) pour 10 millions USD, le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID), 5 millions USD et le gouvernement de la RDC pour 2 millions USD, soit une enveloppe totale de 17 millions USD, le programme de développement de la riziculture dans le site hydro-agricole de Masina (PDRM), est arrivé à maturité. Il devrait produire 13.000 sacs de riz l’an, selon diverses sources. La RDC importe 100.000 à 250.000 tonnes de riz chaque année, surtout en provenance d’Asie, dont 30 % de brisures de riz. Sans doute que le volume des importations aura augmenté de quelques dizaines de tonnes, cette dernière décennie. Et souvent, d’après des experts, ce riz provient de stocks de sécurité alimentaire et est âgé de 3 à 4 ans. L’on se rappelle mi-2018, des agents de la Direction Générale des Douanes et Accises, DGDA, avaient laissé filtrer l’information selon laquelle une cargaison de riz qui donne des signes d’avarie venue probablement du Pakistan, a été retirée de force des entrepôts de la douane et qu’il serait probable que ce riz portant l’étiquette « Dana Rice » soit écoulé sur le marché local.
POLD LEVI