Il a été constaté que les opérateurs du secteur du tourisme en territoire minier de Watsa, particulièrement les hôteliers, sont parfois soumis aux diverses tracasseries administratives causées par certains cadres et agents de services de sécurité travaillant. Ce constat a été fait récemment par le chef de Division du tourisme dans le Haut-Uélé, Jean-Pierre Kapika, en mission officielle dans le territoire de Watsa. Au cours d’une réunion convoquée à l’attention des opérateurs de ce secteur, mardi le 6 novembre 2018 à l’hôtel de Kibali dans la cité minière de Durba, le patron du tourisme dans le Haut-Uélé, a fait savoir aux hôteliers présents qu’il y a non seulement une certaine faiblesse observée du côté des agents et experts du secteur du tourisme du Haut-Uélé, mais aussi et surtout des dérapages qui gangrènent le meilleur fonctionnement du secteur touristique dans la contrée. Sa mission en territoire de Watsa s’inscrivait visait la réparation des préjudices ainsi causés aux opérateurs touristiques ainsi que la planification de l’éradication des tracasseries administratives, a expliqué Jean-Pierre Kapika.
Les services de sécurité ne peuvent en aucun cas tracasser les hôteliers, et ceux-ci ne devraient pas se soumettre à n’importe quelle injonction arbitraire.
S’agissant des taxes dues à l’administration territoriale, le chef de Division du tourisme du Haut-Uélé a expliqué qu’elles sont de deux catégories : les documents d’exploitation (certificat d’agrément technique, licence d’exploitation ainsi que le certificat d’homologation), qui s’acquièrent une fois l’an ; et la redevance pour la promotion du tourisme qui s’établit en fonction des bénéfices réalisés par l’opérateur touristique. La licence d’exploitation est valable pour une durée indéterminée, à encore explique Jean-Pierre Kapika.
Alain PANGUIMO
Correspondant à Isiro